Liste de film ayant un rapport direct avec les conflits au Vietnam.

Bon alors voilà, la liste que j'ai faite sur les films ayant un apport direct avec le conflit au Vietnam.
Cette liste peut certainement être allongée et/ou améliorée alors si vous avez des titres à ajouter, je suis preneur.
Je mettrai alors la liste à jour.
J'ai volontairement omit certains films trop "nanard" et mis certains "nanards" indispensables !!!
Pour les films docus comme "Dear America" ou "la section Anderson", pareil je ne les ai pas mis pour ne laisser que les films et téléfilms "fictions".
Les titres sont dans l'ordre des affiches.
Je ne les ai pas tous vu mais je me soigne !
Concernant les critiques, je laisse à chacun le soin de débattre du film dont il veut parler.

alors bonne lecture et bons visionnages.


- A yank in Vietnam - 1964
- To the shores of hell - 1966
- Some may live - 1967
- Les bérets verts (the green berets) – 1968
- the ballad of Andy Crocker - 1969 telefilm



- Hoa-Binh - 1970
- Tribes - 1970 telefilm
- Nam's angels - the losers - 1970
- Summertree - 1971
- Les visiteurs (vistors) – 1972
- FTA - 1972
- the curious world of Julius Vrooder - 1974
- Milestones – 1975



- Taxi driver - 1976
- Tracks – 1976
- Le merdier (go tell the spartans) – 1977
- boys in compagny C - 1977
- Héros - 1977
- Rolling thunder - 1977
- Retour – 1978
- Brotherhood of death - 1978



- Les guerriers de l’enfer (who’ll stop the rain) - 1978
- Voyage au bout de l’enfer (the deer hunter) – 1978
- Le commando des tigres noirs (good guys wear black) - 1978
- Apocalypse now – 1979
- More american graffiti - 1979
- The odd angry shot - 1979
- Friendly fire - 1979 telefilm
- The exterminator - 1980



- The last hunter - 1980
- The promise of love - 1980 telefilm
- How step the brave - 1981
- Rambo – 1982
- Don't cry it's only thunder – 1982
- Retour vers l’enfer (uncommon valor) - 1983
- Memorial day - 1983 telefilm
- Portés diparus (missing in action) - 1984



- Purple hearts - 1984
- La déchirure (the killing fields)  - 1984
- Alamo Bay - 1985
- Rambo II - la mission - 1985
- Birdy - 1985
- Platoon – 1986
- Portés disparus II - 1986
- Dans les bras de l'enfer – 1986



- Eastern commandos (condors commando) -1986
- Full Metal Jacket – 1987
- The hanoi Hilton - 1987
- Jardins de pierre (gardens of stone) – 1987
- Hamburger Hill - 1987
- Good morning Vietnam – 1988
- Platoon Leader - 1988
- Nico – 1988



- 84 Charlie MOPIC - 1988
- Portés disparus III (missing in action 3) - 1988
- Saigon, l'enfer pour deux flics (off limits) - 1988
- BAT 21 - 1988
- Vietnam War story II - 1988
- 1969 – 1988
- Né un 4 juillet (born on the 4th of july) - 1989
- The siege of firebase gloria - 1989



- Un héros comme tant d'autres (in country) - 1989
- Le triangle de fer (the iron triangle) - 1989
- Jacknife - 1989
- Vengeance aveugle (blind fury) – 1989
- A better tomorrow III - love and death in Saigon - 1989
- Outrages (casualties of war) – 1990
- L’echelle de Jacob (jacob’s ladder) – 1990
- Une balle dans la tête (bullet in the head) - 1990



- Air America – 1990
- Le vol de l’intruder (the flight of the intruder) – 1990
- Dogfight - 1991
- White badge - 1992
- Garwood , prisonnier de guerre (under arrest) - 1992 telefilm
- Entre ciel et terre (heaven ans earth) - 1993
- Forrest Gump - 1994
- Chacun sa guerre (the war) – 1994



- Opération Dumbo drop – 1995
- Génération sacrifiée (dead presidents) - 1995
- The walking dead - 1995
- The war at home - 1996
- Vietnam : un adroit mensonge (bright shining lie) - 1998 telefilm
- Tigerland - 2000
- Nous étions soldats (we were soldiers) - 2001
- Rain - 2001



- Freres de guerre (going back) - 2001
- Word of honor - 2003 telefilm
- R-Point - 2004
- Faith of my fathers - 2005 telefilm
- Le Vétéran - 2006
- Rescue dawn - 2007
- American gangster - 2007
- Music within - 2007



- 1968 tunnel rats (the last squad) - 2008
- Sunny - 2008
- My Lai four 2011
- Pinkville - 2013

Wahoo ça fait un paquet que je n'ai pas vu, grand merci pour le boulot de recherche

voilà 2 jours que je bosse dessus
grosse grosse mise à jour. si j'en ai oublié, n'hésitez pas à me les signaler, j'editerai.
bientôt la même liste en images d'affiches.

Y en a un paquet!!

je te rassure, je ne les ai pas tous vus (y'en a même que je ne connais pas) mais j'en ai vu quand même beaucoup et y'a de la daube en barre la dedans. Dont un avec Johnny Halliday !!!!!!!!!!

Jojo au Vietnam!!

je vous laisse trouver le film

A que Acopalypse now ?

ah que non !!! sinon le gachis.....
non c'est dans "le triangle de fer"

j'ai édité mon premier post et vous ai fait une belle liste toute neuve !

Darkpostal a écrit:ah que non !!! sinon le gachis.....
non c'est dans "le triangle de fer"

Bonsoir,

Je suis nouveau, d'abord merci pour la liste...et " ah que coucou " : ( 0'45")



Cordialement

snob

Bonjour,

Le Majordome (Lee Daniels' The Butler) est un film historique américain écrit, produit et réalisé par Lee Daniels, sorti en 2013.

Le scénario est très librement inspiré de la vie d'Eugene Allen ; ce scénario de Danny Strong est basé sur l'article de Will Haygood A Butler Well Served by This Election paru dans le Washington Post en novembre 2008, à l'occasion de l'élection de Barack Obama...( source : Wikipédia )

Après avoir travaillé quelque temps dans l'hôtel Excelsior à Washington D.C., où il rencontre sa femme, il est repéré par le chef du personnel de la Maison-Blanche pour y être majordome auprès du président. Durant ses années à la Maison-Blanche, de 1957 à 1986, il deviendra un symbole et servira sept présidents : Dwight D. Eisenhower, John Fitzgerald Kennedy, Lyndon B. Johnson, Richard Nixon, Gerald Ford, Jimmy Carter et Ronald Reagan...

Un trailer ( bande-annonce ) :



Événements et personnages historiques :

Neuf de Little Rock en 1957 lors de la présidence de Dwight D. Eisenhower, qui mentionne l'étudiante Minnijean Brown-Trickey et le gouverneur Orval Faubus
Le meurtre d'Emmett Till et l'engagement de sa mère, Mamie Till.
Les sit-ins de Nashville et l'occupation par les militants d'un restaurant Woolworth's.
La campagne de Birmingham avec l'un des bus Freedom ride qui fut incendié par le Ku Klux Klan
Le discours sur les droits civiques du président John Fitzgerald Kennedy, le 11 juin 1963 à la Maison Blanche
L'assassinat de John F. Kennedy le 22 novembre 1963
Les marches de Selma à Montgomery, les 7, 9 et 25 mars 1965
Le discours du président Lyndon Johnson, le 15 mars 1965, devant le Congrès des États-Unis, concernant le projet de loi du Voting Rights Act, qui fait suite au Civil Rights Act de 1964
La politique de Martin Luther King et de Malcolm X
L'assassinat de Martin Luther King le 4 avril 1968 et les émeutes qui ont suivi à travers les États-Unis
Le Black Panther Party
La démission du président Richard Nixon à la suite du scandale du Watergate...

« Ce film permet de réfléchir à ce que la communauté noire a vécu, au cours des 50 dernières années, afin que des gens comme moi puissent obtenir le droit de vote. Cela transcende la division entre Noirs et Blancs, et j'y tenais, car au-delà du mouvement des droits civiques, le film parle des rapports entre un père et son fils. Le Majordome transcende le conflit entre communautés et dépasse même la seule histoire américaine : c'est un récit universel. »

Lee Daniels

Cordialement

snob

Cela reste assez éloigné de la guerre du Vietnam tout de même. On satellise là.

Pour ma part j'ai trouvé ce film poussif, téléphoné, qui manque de justesse par rapport au sujet grave de la place des afro-américains dans la société américaine. Même le grand Forest Whitaker n'arrive pas à trouver son rythme.

Cela reste néanmoins instructif, j'ai beaucoup aimé la performance de john Cusack dans le rôle de Nixon.

Bonsoir Javel,

L'essentiel du film tourne autour de la Maison Blanche et de ses présidents en place pendant le conflit, sur fonds de lutte pour les droits civiques par l'un des deux fils du Majordome...Où est passé le deuxième ?

Les émeutes qui suivent l'assassinat de Martin Luther King, puis/et la radicalisation des Blacks Panthers ont eu des conséquences jusqu'au Vietnam notamment sur le moral des troupes engagées.

Des films ont été faits sur le stress post- traumatique, sur le retour des vétérans...c'est tout aussi important pour la lutte pour les droits civiques dans l'émergence d'une nouvelle conscience américaine, notamment anti-guerre, à la même période...l'évacuation du Vietnam par les Etats-Unis s'est faite de l'intérieur même du pays, pas par une défaite militaire.

Quelques faits sur la fin de la ségrégation raciale :

En 1948, le président Harry S. Truman ordonne la déségrégation dans l'armée américaine.

Ce n'est qu'à partir de l'arrêt historique Brown v. Board of Education de 1954 que la ségrégation fut remise en cause.
En 1957 le président Dwight D. Eisenhower doit faire intervenir la police à Little Rock pour protéger des jeunes Noirs voulant aller dans une école pour blancs sous les jets de tomates.
La CIA démantèle le Ku Klux Klan pendant les années 1960 (Mississippi Burning).
Motivé par l’indépendance des colonies d’Afrique noire, Martin Luther King organise la Marche sur Washington pour l'emploi et la liberté en 1963 tandis que Malcolm X milite pour un État noir indépendant.
Un nouveau Civil Rights Act est voté par le Congrès en 1964, et cette fois, soutenu par la Cour suprême. Cet acte, avec le Voting Rights Act (loi sur le droit de vote) de 1965, met effectivement fin à la ségrégation.
Luther King le pacifiste appelle toutes les ethnies américaines à faire la paix. L’assassinat des deux leaders noirs par des extrémistes blancs va néanmoins déclencher de violentes émeutes raciales dans tout le pays.

Martin Luther King a une journée fériée qui porte son nom.

Pour son acte de bravoure, durant la Première Guerre mondiale, le caporal Africain Américain Freddie Stowers fut décoré, à titre posthume, de la Medal of Honor, plus haute distinction des États-Unis... Cependant, celle-ci ne lui fut accordée qu'en 1991.( source : Wikipédia )

Cordialement

snob

Oui je comprends bien, mais ce film satellise bien le sujet qui tient lieu de motivation à ce forum.

Beaucoup de film des années 70 pourraient alors y figurer, qui ont un lien bien plus prégnant que celui ci avec la guerre du Vietnam,comme Little Big Man ou Soldat Bleu, en passant par fureur Apache, ou plus récemment Detroit.

Lier la ségrégation raciale et sa lutte à la guerre du Vietnam, qui est bien postérieure à cette lutte me parait un peu capillotracté, surtout concernant ce film. La guerre du Vietnam est un élément important de l’émancipation des afro-américain, mais ce combat avait commencé dès la guerre civile américaine, et comme le montre l'actualité, il dure encore.

Dans le fond tu as raison pour ces liens de convergences, mais avec ce film, relativement convenu et poli, je ne suis pas sûr qu'il apporte beaucoup à la compréhension de ce phénomène américain.

D'ailleurs je me regarderais bien Missippi Burning encore une fois sur ce sujet.

Bonjour Javel,

Javel :" Lier la ségrégation raciale et sa lutte à la guerre du Vietnam, qui est bien postérieure à cette lutte me parait un peu capillotracté " :


- Le 29 mai 1965, la chanteuse folk Joan Baez se produit à Trafalgar Square, à Londres, lors d'une marche contre la guerre du Vietnam.

- Quelques mois avant son assassinat, en février 1965, Malcolm X avait critiqué l’engagement croissant de troupes américaines au Vietnam, à un moment où l’opinion publique y était encore très largement favorable.

- Encore plus tonitruant fut, en 1966, le refus de Mohamed Ali d’être enrôlé (« Aucun Vietnamien ne m’a jamais traité de Nègre ») et sa revendication du statut d’objecteur de conscience. Le 28 avril 1967, il refuse symboliquement l'incorporation dans un centre de recrutement. Le 8 mai, il passe en justice. Le 20 juin, il est condamné à une amende de 10 000 dollars et à 5 ans d'emprisonnement, il perd sa licence de boxe et son titre. Ali fait appel, il n'ira pas en prison, mais aura des problèmes financiers jusqu'à ce que son affaire soit résolue par la Cour suprême en 1971.

- Le 30 avril 1967, Martin Luther King délivrait un implacable réquisitoire contre l’intervention américaine ** .

- Le leader du Students for a Democratic Society, Tom Hayden ( ex-époux de Jane Fonda* ) s'exprime en mai 1970 à un meeting des Black Panthers : la lutte contre l'engagement américain au Vietnam rejoint alors le combat contre le racisme et pour les droits civiques...

Cordialement

snob

*Dans le film Le Majordome, Jane Fonda interprète le rôle de Nancy Reagan, icône de l'Amérique conservatrice...en juillet 1972, l'actrice s'était rendue à Hanoï aux côtés d'une délégation pacifiste, alors que les GI se battaient encore au Sud -Vietnam.

**

Javel : " Beaucoup de film des années 70 pourraient alors y figurer, qui ont un lien bien plus prégnant que celui ci avec la guerre du Vietnam,comme Little Big Man ou Soldat Bleu..."

Exactement : un extrait de Nam n° 33 page 32 :

" L'ombre du Viêt-Nam se fit cependant sentir dans le plus américain de tous les genres cinématographiques : le western...comme en témoignent deux westerns sortis en 1970 aux Etats Unis  : Soldat Bleu de Ralph Nelson ( le 12 août ) et Little Big Man d'Arthur Penn (le 14 décembre )...ces deux films utilisaient les combats livrés par la cavalerie américaine contre les Indiens à la fin du XIXème siècle pour illustrer le type de tueries à connotations racistes...qui étaient en train de se perpétrer au Viêt-Nam...C'est d'ailleurs à cette époque que furent publiées les révélations *...sur les atrocités commises à My Lai par des fantassins américains..."

Cordialement

snob

*Le journaliste d'investigation indépendant Seymour Hersh, après de longues entrevues avec Calley, dévoile l'histoire du massacre de Mỹ Lai le 12 novembre 1969 via Associated Press. Le 20 novembre, les magazines Time, Life et Newsweek couvrent l'histoire et la chaîne télévisée CBS réalise un entretien avec Paul Meadlo, un soldat dans l'unité de Calley pendant le massacre :



Le quotidien The Plain Dealer de Cleveland publie des photographies explicites de villageois tués à Mỹ Lai. ( source : Wikipédia )

Bon, j'ai l'impression que tu ne lis pas mes réponses. Pas grave je n'ai pas la science infuse de toute manière. La bise.

Bonjour Javel,

J'ai changé le titre de ce post- précédemment : " Le Majordome " (Lee Daniels' The Butler) - ( je voulais le faire hier avec mes réponses, mais je ne trouvais pas ce titre ) ; si tu en as un autre, je peux être preneur.( en dehors de " satellisation "  )

Que sont les quelques dizaines de films- apportant d'autres éclairages, d'époque ou sur cette période - que l'on pourra y trouver au regard de la note monumentale en introduction à ce fil de Darkpostal ( près de 90 films ).

Un exemple : " American Gangster " de Ridley Scott avec Denzel Washington et Russel Crowe sur fonds de trafic de drogue lors du rapatriement des cercueils de soldats tués au Vietnam - histoire vraie -...



( je n'avais pas vu qu'il était dans la " petite liste " de Darkpostal, c'est en comptant les films qui y figurent que je l'y ai retrouvé   )

Cordialement

snob

Tu vois là je te rejoins car Americian Gangster traite en effet directement de la guerre du Vietnam car cela se passe à la même période, et c'est elle qui permet de mettre en place le business de Denzel Washington (Frank Lucas) grâce au rapatriement des corps des soldats.
De plus c'est un film assez bon porté par deux acteurs au top de leur carrière.

Bonsoir,

Soldat bleu ou Le Soldat bleu (Soldier Blue) est un film américain réalisé par Ralph Nelson, sorti en 1970.( source : Wikipédia )



Résumé

Une colonne de l'armée américaine escortant un important convoi de fonds est attaquée par des Cheyennes. La bataille vire au massacre : les militaires sont impitoyablement exterminés. Seuls survivent un jeune soldat fraîchement incorporé, Honus Gent, et Cresta Maribel Lee, jadis enlevée par les Cheyennes, relâchée par le chef de la tribu (qui l'avait prise pour femme), dans le but de rejoindre son fiancé, un officier d'état-major.

Le couple décide de rejoindre Fort Reunion, mais pour cela il doit traverser une contrée sauvage et hostile. Honus Gent s'avère peu expérimenté et malhabile, tandis que la jeune femme lui enseigne le savoir qu'elle tient des Indiens et lui explique sans succès que l'attaque du convoi militaire relevait d'un acte de défense contre les attaques systématiques dont les Cheyennes sont victimes depuis au moins deux ans (époque de son arrivée dans la tribu) ; de surcroît les Indiens avaient besoin de l'or convoyé pour acheter des armes. Au terme de leurs péripéties, Honus Gent découvre le bien-fondé des propos de Cresta : le massacre indicible du village indien où avait vécu Cresta avec son mari cheyenne par l'armée américaine.

Musique

La chanson du film a été composée et chantée par la chanteuse et actrice canadienne, d'appartenance à la nation indienne Cris, Buffy Sainte-Marie qui resta toute sa vie, une grande défenderesse de la cause amérindienne et de la cause féministe.

Une chanson écrite par Buffy Sainte-Marie dans son 1er album en 1964. Passée inaperçue, c’est Donovan qui la popularise dans l’album « colours »(1965). Elle parle de la responsabilité individuelle face à la guerre : " Universal Soldier " :



À la sortie du film  " Soldier Blue "dans les salles de cinéma américaine, elle faisait partie de la liste noire des artistes engagés politiquement et son nom est épinglé à la Maison-Blanche comme tant d'autres dont la musique « mérite de ne pas être diffusée » :



Commentaires

Le film renvoie à l'histoire du massacre de Sand Creek, Colorado, le 29 novembre 1864, par sept cents hommes de la Cavalerie du Colorado. Les soldats assassinèrent beaucoup de femmes et d'enfants, prirent une centaine de scalps et commirent de nombreux viols et mutilations.

Le film se singularise par la violence de certaines scènes ; à ce titre, il est interdit aux moins de 12 ans (cf. verso de la jaquette du film) ; certaines images ont été coupées pour échapper à un classement X. Il est parmi les premiers films dans lesquels les Indiens sont montrés comme des héros face à la cavalerie des États-Unis, que Thomas Schatz dénomme « westerns Vietnam ».

Le ton nettement anti-belliciste du film s'inscrit en effet dans un contexte où la guerre du Viêt Nam, vécue au quotidien à travers les reportages télévisés, provoque de vives contestations au sein de l'opinion américaine ( divulgation du Massacre de Mỹ Lai).

Le titre anglais « Soldier blue » ne fait pas référence à la couleur du costume du soldat (le film se serait alors dénommé Blue soldier) mais au fait qu'il soit inexpérimenté dans le sens français du terme. En effet le terme blue peut également le fait d'être une jeune recrue.

Le réalisateur Ralph Nelson apparaît dans son film pour tenir un court rôle, son personnage portant le même nom, mais sous le prénom d'Alph au lieu de Ralph.

Le massacre de Sand Creek eut lieu le 29 novembre 1864. Or, dans la version française du film, Peter Strauss dit à Candice Bergen que son père, soldat, a trouvé la mort aux côtés du général Custer l'année précédente. Pourtant, Custer et son régiment périrent à la bataille de Little Big Horn le 25 juin 1876.

Cordialement

snob

Ce film est étonnant par sa modernité.
Les trois quart du film est assez comique, comique lié à l’antagonisme entre les deux personnages principaux, la flamboyante et sensuelle Candice Bergen (Cresta), et le sémillant Peter Strauss (Honus) en puceau prude à peine dégrossi.
Le réalisateur, peut-être aussi envouté par l'actrice réalise certaines scènes presque érotiques, par exemple lors d'une scène où nos deux héros sont prisonniers dans le chariot d'un contrebandier (Donald Pleasence pourvu d'une dentier ridicule) et tentent de se délier les mains avec les dent! (Où l'on peut voir l'agréable postérieur de Candice...)

Donc presque tout le film est assez léger et les deux acteurs, presque cabotinant, se régalent et nous régal avec leur contradictions et leur caractères peut-être complémentaire.




Mais la fin est une douche froide. Contrairement à Arthur Penn dans Little Big Man, Ralph Nelson n'y va pas avec le dos de la cuillère pour nous montrer la barbarie du massacre: Bébé piqué au bout des baïonnettes, enfant empalé sur des pique, mère violée, femme torturée, décapitées, etc.



Le film fait donc l'effet d'une douche froide, glaciale même. Pourtant le ton n'est pas le même qu'avec Little Big Man où l'on termine avec une note vraiment mélancolique avec l'image du vieux Jack Crabb fumant seul une cigarette au milieu d'une salle d'hospice, Soldat bleu revient à une note d'espérance avec cette fin ouverte vers un possible amour entre les personnages de Cresta et Honus.



Comme le faisait remarquer une critique, ce n'est pas le premier film à avoir traité le sujet, mais sans conteste le plus militant pour l'époque. En effet la guerre du Vietnam est bien passée par là!

Bonsoir Javel



Cordialement

snob

Bonsoir,

Little Big Man est un film américain réalisé par Arthur Penn sorti en 1970, avec Dustin Hoffman, Faye Dunaway et Chief Dan George.

Il est inscrit en 2014 au National Film Registry pour être conservé à la bibliothèque du Congrès.

Âgé de 121 ans, Jack Crabb (Dustin Hoffman) se penche sur son passé et raconte à un historien (William Hickey) sa vie aventureuse, depuis son adoption par les Cheyennes dans les années 1860, alors qu'il n'était qu'un jeune enfant, jusqu'à sa participation à la défaite du général Custer (Richard Mulligan) lors de la bataille de Little Big Horn le 25 juin 1876, en passant par son association avec Wild Bill Hickok (Jeff Corey). Le film est donc constitué de longs flash-backs entrecoupés de retours au récit du vieillard.

Une bande-annonce :



"Avec Little Big Man, Arthur Penn a osé le pari audacieux de revoir complètement l’une des plus grandes pages de l’histoire américaine et d’en déconstruire l’imagerie mythique. Sous l’œil de sa caméra aiguisée, la conquête de l’Ouest devient un objet de dérision et le héros bravache devient une sorte de looser picaresque comique. Et malgré l’humour qui habite l’essence même du film, le cinéaste ne tombe jamais dans la futilité. Little Big Man réussit à dire beaucoup de choses, tant sur les fondations de l’Amérique, que sur l’époque contemporaine dans laquelle il s’inscrivait (dans la période Guerre du Vietnam). Mais pardessus tout, ce portrait d’un culturellement déraciné, mi-blanc mi-indien, est un plaidoyer profondément humaniste, dénonçant la folie des hommes à travers le regard d’un vieux centenaires se rappelant de son dégoût pour ses congénères, capables d’une cruauté tragique."Nicolas Rieux.

Cordialement

snob

Bonjour,

Easy Rider est un film américain réalisé par Dennis Hopper en 1969. Il est répertorié par le National Film Registry en 1998 pour son apport significatif au cinéma américain et à la culture des États-Unis.

Synopsis

Ce road movie, devenu un emblème de la génération hippie des années 1960-1970, raconte le voyage de deux jeunes motards, Wyatt et Billy, qui, après avoir vendu une grosse quantité de drogue, décident de quitter Los Angeles et d'aller participer à la célébration du carnaval de La Nouvelle-Orléans avec l'argent gagné. Durant leur traversée des États-Unis sur leurs choppers, les protagonistes rencontrent et découvrent le mode de vie d'une communauté hippie. Accusés à tort de participer illégalement à un défilé, ils sont jetés en prison. Là ils sympathisent avec George Hanson, un avocat défenseur des droits civiques qui se joint à eux pour la suite du périple.
Les trois compères se confrontent à l'Amérique profonde, raciste et conservatrice, qui refuse l'évolution des années 1960.

Une bande-annonce ( trailer ) :



Genèse et développement

Selon l'interview du réalisateur Dino Risi disponible dans les bonus du DVD du film italien Le Fanfaron (II sorpasso), c'est le visionnage de ce film par Dennis Hopper aux États-Unis qui lui a fait naître l'idée d'un road-movie, qui deviendra Easy Rider.

Naissance du Nouvel Hollywood

Easy Rider marque la naissance du Nouvel Hollywood, qui apparaît à la fin des années 1960. Il y a bien sûr des prémices avec des films tels que Bonnie and Clyde ou Le Lauréat. Mais c'est avec Easy Rider que le Nouvel Hollywood prend son envol et rompt avec le système de production classique bien rodé, en perte de vitesse à ce moment.

Ce mouvement cinématographique qui s'inspire du néoréalisme italien et de la Nouvelle Vague française s'inscrit dans la contre-culture américaine. Les jeunes réalisateurs américains s'emparent du principe de liberté mis en avant par la Nouvelle Vague, par la prise de pouvoir des réalisateurs sur les studios. Cette construction du récit et cette esthétique de l'image nouvelles vont influencer en retour le cinéma européen.

Le cinéma du Nouvel Hollywood devient le cinéma des réalisateurs et non celui des producteurs, un cinéma qui renoue avec le 7e Art et refuse le système de production de divertissements.

Autour du film

Quatre motos ont été customisées en chopper pour le film : l'une a été brûlée durant le film, les trois autres ont été volées avant que le film ne soit terminé.
Durant la scène de la veillée nocturne autour du feu, Peter Fonda, Dennis Hopper et Jack Nicholson fument réellement de la marijuana.
En 2008, Dennis Hopper a déclaré à propos de son film : « La prophétie d'Easy Rider était d'avoir mis tout notre argent dans le réservoir d'essence marqué du drapeau américain, qui a fini par exploser au bord de la route. Nous ne pensions pas, alors, qu'il y aurait des problèmes d'essence. »

Récompense

Dennis Hopper a reçu le prix de la meilleure première œuvre au festival de Cannes 1969.

Bande -son du film :

Easy Rider est également le titre  d'un album des Byrds contenant le morceau enregistré pour le film.

https://vietnamwar.forumactif.org/t2457-the-byrds-draft-morning#30014

...et le fameux " Born to be Wild " de Steppenwolf :

https://vietnamwar.forumactif.org/t2459-steppenwolf-born-to-be-wild-the-pusher-magic-carpet-ride-rock-me#30027

Influences

L'influence, dans la mode de la fin des années 1960, des deux tenues de motards de Peter Fonda et Dennis Hopper est considérable aux États-Unis et en Europe. Le blouson avec le drapeau américain dans le dos de Fonda ou la veste à franges de Hopper sont, ces années là, maintes fois repris.

Cordialement

snob