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Sir ! No Sir ! - David Ziegler/Jane fonda

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Message  snob Mer 9 Jan 2019 - 19:31

Bonsoir,

Sir! No Sir! est un film documentaire de 2005 à propos du mouvement anti-guerre au sein des rangs de l'armée américaine durant la guerre du Viêt Nam. Il est sous-titré « l'histoire cachée du mouvement des GI pour arrêter la guerre au Viêt Nam ». Il a remporté en 2005 le prix du public au Los Angeles Film Festival et la récompense du Golden Starfish Award du meilleur documentaire.



Résumé

Le film consiste en partie d'interviews de vétérans du Viêt Nam qui racontent les raisons pour lesquelles ils ont manifesté leur opposition à la guerre voire ont quitté l'armée.

Dès le début de la guerre, par exemple parmi les bérets verts, une rancœur voit le jour dans les rangs de l'armée sur la différence entre le conflit vietnamien et les « guerres justes » (selon l'expression de Jane Fonda dans le film) pour lesquelles leurs pères s'étaient battus.

Au commencement quelques soldats ont quitté l'armée sur une base individuelle. Selon les chiffres du Pentagone, 500 000 désertions ont eu lieu aux États-Unis entre 1966 et 1971.

Avec le temps, par contre, il est devenu évident que les GI étaient massivement opposés à la guerre et l'on a commencé à parler d'un mouvement. Howard Levy l'a remarqué quand il a arrêté d'entraîner des soldats et qu'il a reçu un important soutien de ses camarades soldats. Des journaux protestataires ont commencé à être imprimés. Des mesures de sévère répression ont alors été prises par l'Armée, résultant en des mesures d'emprisonnement pour un grand nombre d'années. Un organisateur d'un journal contestataire a ainsi été envoyé en prison pour dix ans, officiellement pour possession de cannabis.

Une autre cause de mécontentement a été la proportion de soldats noirs parmi ceux envoyés au front, à l'époque de l'émergence d'un mouvement noir d'émancipation. L'idée que les Noirs se devaient de se battre contre l'oppression les concernant a mené à l'idée qu'ils n'avaient pas en conséquence à se battre au Viêt Nam, et a eu entre autres pour conséquence une révolte à la prison militaire de Long Binh Jail (Sud-Vietnam) en août 1968, durant laquelle un soldat blanc a été tué.*

Le mouvement a finalement sérieusement compromis le bon fonctionnement de l'armée américaine. Face à cette situation, le président Richard Nixon a décidé de « vietnamiser » la guerre, en laissant les combats au sol à des troupes sud-vietnamiennes et en limitant la participation américaine aux bombardements. En conséquence, il a été nié qu'il puisse se trouver des soldats américains à la frontière et ces derniers ont dû se débrouiller seuls. Quand six de ces soldats ont reçu un ordre pour ce qui constituait en réalité une mission suicide, ceux-ci ont refusé et ont décidé, à la place d'obéir, d'envoyer le message au pays. Nixon a répondu à cela en retirant la compagnie du front, mais d'autres compagnies ont à leur tour commencé à se rebeller.

Certains officiers ont même été tués par leurs propres hommes. Comme ces meurtres avaient souvent lieu à la grenade à fragmentation, le mot d'argot fragging est alors apparu pour désigner la pratique.

Source : Wikipédia.

Cordialement

snob

*
La prison de Long Binh (communément appelée LBJ, le "ranch de LBJ" ou Long Binh Stockade ) était une prison militaire américaine située à Long Binh Post , dans la province d'Đồng Nai , dans le sud du Vietnam, pendant la guerre du Vietnam . 90% des prisonniers emprisonnés étaient des Afro-Américains. La poignée de main Dignity and Pride -DAP -y a été créée.**

Émeute de 1968 :

Après avoir été insulté par un soldat blanc, Gary Payton, un afro-américain enrôlé dans l' armée des États-Unis, a abandonné son poste au Vietnam. Il a été reconnu coupable et condamné à six mois de prison. On lui a confié la tâche de conduire un camion à l'extérieur de l'enceinte  et de brûler les matières fécales du camp avec du kérosène. Bientôt, un groupe de détenus l'a convaincu de ramener une canette de kérosène dans le camp tous les deux soirs.

Dans la nuit du 29 août 1968, un groupe de détenus afro-américains s'est approché du bâtiment de l'administration à 23h45 et a attaqué les gardes. Le chaos a éclaté lorsque d'autres détenus ont rejoint l'émeute. Ils ont commencé à incendier des bâtiments en utilisant le kérosène fourni par Payton, en incendiant la salle à manger , le salon de coiffure, les latrines , les bâtiments de l'administration et des finances. Environ 200 détenus ont participé à la destruction du camp. Les émeutiers ont battu des détenus blancs et attaqué des gardes. Malgré la violence, seuls quatre détenus se sont échappés et un prisonnier a été tué. Le lendemain, des membres du 720ème bataillon de police militaire ont encerclé le camp et aménagé un périmètre à la porte. L'émeute s'est terminée le 7 septembre. Les prisonniers ont été transférés dans une zone à l'extérieur de LBJ, entourée de fils barbelés. Des membres du détachement de communication du 720ème bataillon de police militaire ont été envoyés pour refaire le câblage de la prison.

Le soldat Edward Haskett de St. Petersburg, en Floride , a été battu à mort par les émeutiers avec une pelle.

**
Symbole de la culture afro-américaine, le check est né à la fin de la période esclavagiste aux Etats-Unis, au XIXe siècle. "Il y avait des voies ferrées construites sous les villes pour cacher les esclaves, qu'on transportait du sud vers le nord, pour qu'ils obtiennent leur liberté, raconte Theodor Leonsis, propriétaire de l'équipe de basket des Washington Wizard. Il fallait qu'ils gardent le silence, qu'ils se dissimulent. Pendant le trajet, ils levaient le poing entre eux, en signe de liberté. Habitués à avoir les poignets liés dans le dos, et les pieds enchaînés, le simple fait de lever le bras était un signe de liberté."

Dans les années 1960, alors que la ségrégation raciale s'applique dans tout le pays, la communauté noire reprend à son compte le poing levé, en signe de solidarité face aux discriminations qu'elle subit. Dans le même temps, à plusieurs milliers de kilomètres de là, les soldats afro-américains engagés dans la guerre du Vietnam y rajoutent des variations.Le check prend alors la forme d'un pound (les poings posés l'un sur l'autre simultanément), en signe de réconfort et de soutien.

Donner le DAP peut faire référence à la présentation de nombreux types de communication non verbale positive entre deux personnes, allant d'un bref moment de simple contact corporel à une routine compliquée de gifles à la main, de shakes, de snaps, etc. connus uniquement des deux participants. Des exemples élaborés de DAP sont observés comme un rituel d’avant-match effectué par de nombreuses équipes de la National Basketball Association . Ces actions chorégraphiées sont rarement télévisées et constituent un moyen superstitieux de préparation psychologique et de solidarité d'équipe.

L'étymologie de DAP est incertaine et est parfois expliqué comme un acronyme pour dignité et fierté ( Dignity And Pride ).

Mais le poing levé ne devient vraiment un symbole à l'échelle du monde que lors des Jeux olympiques de Mexico, en 1968, lorsque les deux athlètes noirs Tommie Smith et John Carlos lèvent un poing recouvert d'un gant noir sur le podium de l'épreuve du 200 mètres, pour protester contre la condition des Noirs aux États-Unis.



Dernière édition par snob le Sam 26 Jan 2019 - 14:38, édité 3 fois
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Message  javel Mer 9 Jan 2019 - 21:57

L'as tu vu?
Qu'en penses tu?

Cela m'a l'air tout à fait intéressant.
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Message  snob Mer 9 Jan 2019 - 22:16

Bonsoir Javel,

Non, je ne l'ai pas encore vu.

J'avais aperçu dans la courte bande-annonce qu'il était réalisé par David Ziegler - que j'avais oublié de citer d'ailleurs - et je viens de découvrir qu'il y a aussi...Jane Fonda ( militante pacifiste à Hanoï en 1972 ) dans la réalisation.

Je ne connaissais pas non plus la prison LBJ...à découvrir donc, il y a certainement d'autres choses à apprendre.

J'ai un doute sur la " vietnamisation " du conflit pour cause de " démoralisation "à ce point de l'armée américaine, mais celà pourrait l'expliquer en partie...

Cordialement

snob

PS : je ne savais pas non plus pour le DAP, ni les dessous et suites du geste des athlètes afro-américains et de l'australien à Mexico en 1968...je viens d'apprendre à ce sujet en visionnant une autre vidéo que John Carlos avait oublié ses gants, d'où poing droit pour l'un et poing gauche pour l'autre ! Very Happy
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