Indochine 1952-1954. Les LUC BINH. Souvenirs d'un marin du fleuve.
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Indochine 1952-1954. Les LUC BINH. Souvenirs d'un marin du fleuve.
Indochine 1952-1954. Les LUC BINH. Souvenirs d'un marin du fleuve, de François Jourdier. Éditions L'esprit des Livres. 2009. 110 Pages.
Les souvenirs d'un marin du fleuve! Mais de quel fleuve? Et bien il n'en manque pas dans le delta du Mékong et les canaux autour de Saïgon, et c'est ce labyrinthe dangereux que nous expose François Jourdier dans ce livre.
C'est un livre assez anecdotique qui n'a pas la prétention de nous exposer l'ensemble des la stratégie fluviale Française, mais qui raconte simplement, sans emphase, parfois un peu monotone, la vie des mariniers et des marins.
Certaines histoires sont étonnantes comme cette manière de s'assurer qu'aucun "nageurs de combat" vietnamien n'approchent les bateaux, très aléatoire, mais visiblement efficace car sur 3 tentatives dans le périmètre sous ses ordres ayant occasionnées des blessés et des dégâts matériels, Jourdier lu un jour un rapport Viet-minh qui mentionnait 23 tentatives en tout!
Jourdier nous raconte aussi les facéties des vieux marins du fleuve, qui ont pour certains transformé leurs bords en véritable salon, avec toutes les commodités d'un hôtel, femmes comprises!
Il y a aussi bien sûr les rondes de nuit, avec les premiers radars, les premières lunettes infra rouges.
Il parle aussi plusieurs fois de la plaine des joncs, qui était ce que l'on pourrait appeler une Free Fire Zone! Les Américains ne firent que reprendre cette "stratégie" qui évite de pacifier une zone trop difficile ou trop grande à maîtriser.
L'armée Américaine repris les procédures Française de déplacements dans les canaux aux dire du jeune officier, ce qui parait d'ailleurs probable compte tenue de l'expérience de la marine française sur ce terrain depuis déjà 10 ans.
Vous trouverez aussi la liste de tout les "engins" et leurs particularités, employés par la DINASSAUT dont les acronymes ressemblent plus aux maladies vénériennes que des nom de navires: BDC, BMC (ça c'est le bordel flottant!) EA, GBR2, LCI (US) LCM, LST etc.
Pour ma part je regrette le choix chronologique de la narration qui amène pas mal de répétitions et n'offre pas une lecture très romanesque comme le sujet aurait pu le devenir.(N'est pas Lartéguy qui veut) Peut-être est-ce une déformation professionnelle d'un marin habitué au journal de bord factuel mais dans sa préface il met en garde le lecteur que ce n'est pas une mémoire de guerre, mais une liste de souvenir (comme le titre le souligne).
La préface, courte, du Général Bigeard, comme toujours est un morceau de choix.
Allez bon vent.
Les souvenirs d'un marin du fleuve! Mais de quel fleuve? Et bien il n'en manque pas dans le delta du Mékong et les canaux autour de Saïgon, et c'est ce labyrinthe dangereux que nous expose François Jourdier dans ce livre.
C'est un livre assez anecdotique qui n'a pas la prétention de nous exposer l'ensemble des la stratégie fluviale Française, mais qui raconte simplement, sans emphase, parfois un peu monotone, la vie des mariniers et des marins.
Certaines histoires sont étonnantes comme cette manière de s'assurer qu'aucun "nageurs de combat" vietnamien n'approchent les bateaux, très aléatoire, mais visiblement efficace car sur 3 tentatives dans le périmètre sous ses ordres ayant occasionnées des blessés et des dégâts matériels, Jourdier lu un jour un rapport Viet-minh qui mentionnait 23 tentatives en tout!
Jourdier nous raconte aussi les facéties des vieux marins du fleuve, qui ont pour certains transformé leurs bords en véritable salon, avec toutes les commodités d'un hôtel, femmes comprises!
Il y a aussi bien sûr les rondes de nuit, avec les premiers radars, les premières lunettes infra rouges.
Il parle aussi plusieurs fois de la plaine des joncs, qui était ce que l'on pourrait appeler une Free Fire Zone! Les Américains ne firent que reprendre cette "stratégie" qui évite de pacifier une zone trop difficile ou trop grande à maîtriser.
L'armée Américaine repris les procédures Française de déplacements dans les canaux aux dire du jeune officier, ce qui parait d'ailleurs probable compte tenue de l'expérience de la marine française sur ce terrain depuis déjà 10 ans.
Vous trouverez aussi la liste de tout les "engins" et leurs particularités, employés par la DINASSAUT dont les acronymes ressemblent plus aux maladies vénériennes que des nom de navires: BDC, BMC (ça c'est le bordel flottant!) EA, GBR2, LCI (US) LCM, LST etc.
Pour ma part je regrette le choix chronologique de la narration qui amène pas mal de répétitions et n'offre pas une lecture très romanesque comme le sujet aurait pu le devenir.(N'est pas Lartéguy qui veut) Peut-être est-ce une déformation professionnelle d'un marin habitué au journal de bord factuel mais dans sa préface il met en garde le lecteur que ce n'est pas une mémoire de guerre, mais une liste de souvenir (comme le titre le souligne).
La préface, courte, du Général Bigeard, comme toujours est un morceau de choix.
Allez bon vent.
javel- Messages : 3241
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