Le vietminh

l'armée vietminh opposée au corps expéditionnaire francais ce compose de 5 corps ;
-l'appareil politique avec les commisaires politiques, la propagade, le recrutement, l'industrie
-l'armée régulier (Chu Luc), les BO DOÏ ;
cette armée est organisée en division à 5 régiments...1 régiment d'artillerie, 1 régiment de soutiens (ravitaillement, santé, génie), 3 régiment d'infanterie...ces régiments sont composés de 5 bataillons de 1000 hommes, soit 5000 hommes le régiment et 25000 hommes la division.
cette armée agit sur tout le territoire indochinois
-l'armée régionale, les DU KY ;
cette armée régionale, qui n'agit que dans sa région de création, est organisé en régiment à 5 bataillons de 1000 hommes soit 5000 hommes le régiment.
-l'armée territorial (Tu Vê), les MAQUISARDS ;
cette armée territoriale, milice locale d’autodéfense, composé de civils qui vaquent à leur occupation la journée et prend les armes la nuit, paysan permanent et combattant occasionnel, est organisé en bataillon de 500 hommes.
-le ravitaillement, les COOLIES ;
ce sont des civils chargés de l'acheminemant du ravitaillement de chine jusqu'au zone de combat

Ainsi, l’Armée populaire est organisée en une hiérarchie de niveaux, du local au national, en passant par le régional :
À la base est la milice locale d’autodéfense (Tu Vê)
Au niveau régional suivant étaient les troupes régionales (Du Ky) constituées des meilleurs éléments locaux avec du matériel plus élaboré, capables d’opérer dans toute une région de plusieurs districts.
Au niveau suivant étaient les forces principales (Chu Luc) des divisions lourdes articulées en régiments.

EQUIPEMENT ET UNIFORME BO DOÏ


LES COOLIES


C'est à l'endurance et aux mollets d'acier de milliers de coolies que l'artillerie viet dû son approvisionnement régulier. Pour avoir mésestimé une telle logistique, le commandement français perdit la bataille. Recrutés au Nord comme au Sud, sans armes, "les volontaires", hommes et femmes poussaient devant eux des bicyclettes parfois chargées de plus de 300 kilos de matériel et vivres divers. Aujourd'hui, dans les vitrines du musée militaire d'Hanoï, le porteur et son vélo figure parmi les grandes gloires de la guerre de libération. Posés sur un drapeau viet, différents modèles de Cai Ao (veste) et Cai Quân (pantalon) portés par les coolies; à boutons grelots d'argent des ethnies du Nord, marron des paysans du delta Tonkinois et noir sous le sarong à carreaux typique du Sud. Un casque de latanier, un boudin de riz et une grenade seront les seuls moyens de survie tandis que le petit fanion brodé et les breloques rappelleront, avec l'appui éventuel du commissaire politique, le devoir patriotique.

Merci pour ces infos.

Sur le casque en latanier, il y a des morceaux de toile, ça ressemble à des bouts de toile de parachute, c'est ça ou non?

yes toile de parachute us de récup...

Ok, pour le casque c'est plus que symbolique, le latanier e doit pas être super résistant pour des éclats d'obus ou des balles

c'était pas prévus pour ça...c'est la coiffe réglo comme chez nous le chapeau de brousse

bon la bidouille je propose a l'admin de marquer en dessous de ton avatar et de ton pseudo "encyclopedie du forum", je viens d'en apparendre plus en 48h qu'en un an , bien qu'ne lisant du lartéguy j'avais vu un peu le principe


çà fait plisir d'avoir des gens comme toi sur le forum pour motiver et qui savent de quoi ils parlent

J'ai trouvé une photo et des viêt-minh possèdent des casques qui ressemble beaucoup à des casque japonais.

Ca ressemble bien sur, mais ce type de casque était-il réèllement utilisé?

oui au début du conflis quand l'armement était prioritaire et l'uniforme secondaire...à partir de 1951 l'uniforme et l'équipement vietminh devient omogéne et réglé pour les troupe réguliere...
un casque japonais peut donc être utilisé de 1946 à 1950...

Merci pour toutes ces infos la bidouille.