Mourir pour Hanoï
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Mourir pour Hanoï
Mourir Pour Hanoï. de Charles Collingwood. Ed. Presse de la cité. Collection Roman. 1970. (Titre Anglais: The Defector )375 pages (écrites en grosses lettres pour Cuicui.)
Drôle de roman et drôle d'histoire.
Un présentateur vedette d'une télévision américaine est approché par un de ses vieux ami (ancien camarade et combattant durant la première guerre mondiale), qui lui propose de lui rendre service: Se rendre à Hanoï (nous somme en pleine guerre, il est américain...) pour rentrer en contact avec un haut dignitaire du régime communiste, pour avoir la confirmation que celui ci veut passer au Sud.
Alléché par un reportage sur le Nord Vietnam qui ferait sensation pour la télévision, et ayant l'assurance qu'il ne prendrait aucun risque, il accepte d'y aller.
Un fois sur place, le voilà confronté à une ribambelle de désillusions, et il se rend compte qu'il a été piégé, mais par qui, la CIA ou Hanoï? Il devra alors se débrouiller pour trouver une porte de sortie et continuer de faire son travail de journaliste, du moins essayer, entre un caméraman d'origine allemande communiste, d'une amie allumeuse envoyée aussi par la CIA pour transmettre un message sans le savoir, des hauts fonctionnaire nord Vietnamiens qui parlent par énigmes avec le visage impassible du bourreau.
Loin d'être dramatique, l'histoire contée par l'auteur en presque amusante et certains échanges avec les Nord-Vietnamiens sont souvent instructifs sur les visions politiques de ce pays dans ces années là.
Par exemple entre la page 222 et 226, il y a un exposé très intéressant sur l'histoire du Vietnam, et la cause de cette guerre, qui la relègue à un simple soubresaut parmi les autres grands combats que le peuple Vietnamien avait menés depuis des siècles.
On y découvre aussi un peu Hanoï et ses alentours. La rencontre du personnage principal et du peuple Nord-Vietnamien est un moment fort où "l'impérialiste américain" ne se sent pas en odeur de sainteté au milieu d'un peuple dont les maisons et les familles ont été bombardées.
Charles Collingwood est un homme de communication, et il met dans son roman tout les ingrédients pour en faire un roman d'espionnage, voir, un scénario de film, avec les vrais méchants, les faux gentils, l'ingénue pulpeuse et allumeuse, le héros très fort, mais tout même terriblement humains, et divers seconds rôles qui pourraient faire un assez bon long métrage.
Roman donc léger et sans prétention que j'aurais bien aimé lire sur une plage près de Da Nang.
À noter, une préface de Jean Lartéguy
Drôle de roman et drôle d'histoire.
Un présentateur vedette d'une télévision américaine est approché par un de ses vieux ami (ancien camarade et combattant durant la première guerre mondiale), qui lui propose de lui rendre service: Se rendre à Hanoï (nous somme en pleine guerre, il est américain...) pour rentrer en contact avec un haut dignitaire du régime communiste, pour avoir la confirmation que celui ci veut passer au Sud.
Alléché par un reportage sur le Nord Vietnam qui ferait sensation pour la télévision, et ayant l'assurance qu'il ne prendrait aucun risque, il accepte d'y aller.
Un fois sur place, le voilà confronté à une ribambelle de désillusions, et il se rend compte qu'il a été piégé, mais par qui, la CIA ou Hanoï? Il devra alors se débrouiller pour trouver une porte de sortie et continuer de faire son travail de journaliste, du moins essayer, entre un caméraman d'origine allemande communiste, d'une amie allumeuse envoyée aussi par la CIA pour transmettre un message sans le savoir, des hauts fonctionnaire nord Vietnamiens qui parlent par énigmes avec le visage impassible du bourreau.
Loin d'être dramatique, l'histoire contée par l'auteur en presque amusante et certains échanges avec les Nord-Vietnamiens sont souvent instructifs sur les visions politiques de ce pays dans ces années là.
Par exemple entre la page 222 et 226, il y a un exposé très intéressant sur l'histoire du Vietnam, et la cause de cette guerre, qui la relègue à un simple soubresaut parmi les autres grands combats que le peuple Vietnamien avait menés depuis des siècles.
On y découvre aussi un peu Hanoï et ses alentours. La rencontre du personnage principal et du peuple Nord-Vietnamien est un moment fort où "l'impérialiste américain" ne se sent pas en odeur de sainteté au milieu d'un peuple dont les maisons et les familles ont été bombardées.
Charles Collingwood est un homme de communication, et il met dans son roman tout les ingrédients pour en faire un roman d'espionnage, voir, un scénario de film, avec les vrais méchants, les faux gentils, l'ingénue pulpeuse et allumeuse, le héros très fort, mais tout même terriblement humains, et divers seconds rôles qui pourraient faire un assez bon long métrage.
Roman donc léger et sans prétention que j'aurais bien aimé lire sur une plage près de Da Nang.
Charles Collingwood (4 Juin 1917 – 3 Octobre 1985) fut un des plus célèbre présentateur et animateur radio et télévision de son époque, pour la chaine américaine CBS.
Il fut correspondant de guerre au Vietnam, et il est difficile de savoir quel fut la part de vérité et d'autobiographie dans son récit, mais il est sûr que sa connaissance de l'histoire du Vietnam, l'on conduit à décrire avec une certaine véracité certains évènements et propos tenues dans ce roman.
À noter, une préface de Jean Lartéguy
javel- Messages : 3241
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