Bataille d'Hamburger Hill
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Bataille d'Hamburger Hill
Les combats de Hamburger Hill, en mai 1969, ne furent pas les plus meurtriers de la guerre du Vietnam. Cette bataille allait cependant dissuader les américains de se lancer par la suite dans des opérations de grandes envergures.
HAMBURGER HILL, la colline où les hommes ont été hachés.
Dans la matinée du 1 mai 1969, la compagnie B, 3rd Battalion, 187th Infantry, une composante de la 101st Airborne, gravit avec précaution le versant nord de la côte 937. C’est une mission de recherche et destruction comme les autres. L’ennemi est là, embusqué quelque part.
Soudain, des mitrailleuses postées dans des bunkers bien camouflés crachent le feu, fauchant les hommes qui ont ralenti le pas. La compagnie B riposte aussitôt avec ses M16 et ses armes anti-chars légères et se retire en emportant ses blessés. Elle vient de se heurter à une force Nord-Vietnamienne assez importante. Il ne lui reste plus qu’à établir sa position et à demander un appui aérien pour lui préparer le boulot.
Quelques minutes plus tard, la base d’appui de Ta Bât ouvre le feu et les obus hurlent au dessus de la tête des GIs avant d’aller s’écraser un peu plus haut sur la pente. Puis les avions à réaction de l’US Air Force rugissent dans les nuages de fumée en lâchant des bombes incendiaire et des bombes explosives sur les bunkers de l’ANV.
Quand les bombardement cesse, le nettoyage de la côte 937 semble un jeu d’enfant, mais quand la compagnie B reprend son ascension, elle est de nouveau prise sous les tirs meurtriers de l’ennemi. La seule chose à faire, c’est de reculer et de rappeler les gars de l’aviation pour qu’ils détruisent les bunkers pour de bon.
La compagnie B et les compagnies A, C et D forment le 3rd Battalion, 187th Infantry, qui, avec le 1st Battalion, 506th Infantry et le 2nd Battalion, 501st Infantry, sont les composantes de la 101st Airborne. Leur mission, baptisée « Apache Snow », est de stopper les infiltrations du Viet-cong et des troupes Nord-Vietnamiennes qui empruntent la piste Hô Chi Minh pour rejoindre le couloir naturel de 48 km que représente la vallée d’A Shau, près de la frontière Laotienne, dans le nord-ouest du Sud Vietnam. Cette vallée accidentée est recouverte d’herbe à éléphant haute de 2.50 m et est protégée par une barrière de collines en surplomb, dont la côte 937, un pic recouvert d’une forêt luxuriante et de bambous acérés. Les vietnamiens l’appellent Dong Ap Bia, mais le monde entier connaîtra bientôt cette hauteur sous le nom de Hamburger Hill.
Le commandant du 3rd Battalion, le Lieutenant-Colonel Weldon Honeycutt, surnomé « Blackjack », est un bon Officier que ses hommes respectent. Il n’a qu’un seul défaut : il a tendance à trop respecter les ordres, à obéir, le doigt sur la couture du pantalon. Mais, à la fin de la bataille pour Hamburger Hill, sa tête était mise à prix !!
Carnage et retraite
Durant le premier après-midi et la première nuit, les bombes et les obus pleuvent sur les positions de l’ANV. Le 12 mai au matin, les soldats américains sont convaincus qui s’il reste un seul Nord-Vietnamien sur cette colline, il ne doit plus être en état de combattre. Ils se trompent lourdement.
Les soldats courent, comme le rappelle le caporal Jimmy Spears, « dans la merde » : roquettes, grenades, tirs automatiques, mines antipersonnel suspendues dans les arbres et dans les brousailles. C’est un vrai carnage et les hommes sont forcés de se battre encore une fois en retraite. La compagnie B prépare une zone d’atterrissage les hélicoptères d’évacuation sanitaire, car le nombre des blessés augmente rapidement. Une fois de plus, on demande un soutien aérien. Une fois de plus, les avions et l’artillerie pilonnent impitoyablement les positions ennemies pendant toute la journée et la nuit.
Encore un assaut manqué
Il y a deux difficultés majeures. La première, c’est la manière dont l’ennemi – les 7ème et 8ème Bataillons du 29ème Régiment de l’ANV – a implanté ses fortifications. Celles-ci, construites au ras du sol et cachées sous une épaisse végétation, sont pratiquement indestructibles et leurs ouvertures sont orientées de façon à permettre des tirs croisés qui empêchent d’accéder à la position.
La seconde difficulté et non la moindre, c’est que presque tous les couverts de la côte 937 ont été détruits par les bombardements. Les GIs n’ont plus la possibilité de s’abriter et les hommes du 187th comprennent vite que s’ils s’obstinent à attaquer, la question n’est plus de savoir s’ils vont mourir, mais quand.
Ils continuent cependant, jour après jour, échec après échec et les pertes sont sévères. Le 13 mai, la compagnie B et la compagnie C tentent de nouveau de s’emparer de cette colline effrayante et dévastée. L’attaque ne dure qu’une demi-heure. Harcelés par les tirs de roquettes et d’armes automatiques lourdes, les américains sont contraints de se replier et perdent trente sept hommes. Le lendemain , la compagnie B et la compagnie C empruntent des axes de progression différents. C’est la troisième fois que la compagnie B monte au feu depuis le début de l’opération.
Cette fois, l’attaque tourne court quand le commandant de la compagnie C est blessé et sa radio endommagée. La compagnie C se retire et l’assaut prend fin. Une autre retraite, un bombardement, une autre nuit à écouter, à attendre l’aube et une balle avec votre nom inscrit dessus. On commence à croire que rien en pourra déloger ces gooks de leurs bunkers et tout ça commence à ressembler à une horrible danse de la mort.
Le matin du 05 mai, des éléments de la 3rd Brigade et un Bataillon du 5ème régiment de l’ARVN viennent en renforcer le 187th, mais la compagnie C ne connaît pas de répit. Ses rangs se sont éclaircis, mais les survivants, flanqués de la compagnie A, se remettent en marche, cherchant désespérément un abri épargné par le déluge de bombe qui a ravagé les pentes. Couverts par les hélicoptères qui protègent leur progression par d’incessantes salves de roquettes, les hommes avancent pas à pas. C’est une ascension lente et difficile, rendue encore plus ardue par le fait que, la nuit précédente, l’ennemi a truffé ses défenses de mines antipersonnel. Mais, cette fois, les bunkers cèdent l’un après l’autre.
Massacrés par les leurs
Tout d’un coup, la crête de la côte 937 est en vue, les GIs ont la victoire à portée de la main et le drame éclate. Un hélicoptère d’assaut, croyant attaquer une position nord-vietnamienne, fond sur la compagnie B et lâche ses roquettes. Les hommes s’écroulent, les blessés hurlent, c’est l’horreur. Après tout ce qu’ils ont encaissé au cours des cinq derniers jours, un pauvre idiot marque un but contre son propre camp. Bravo !
Tard dans l’après midi, une grenade à fusil touche le PC du Bataillon et blessé Honeycutt. C’est sa troisième blessure. Il refuse d’être évacué, mais rares sont ses hommes qui l’auraient regretté s’il était parti ! Même dans un sac à viande !
Le 17 mai, les soldats prennent un repos bien mérité. Un bombardement accompagné de gaz lacrymogène s’est déversé sans interruption sur les installations ennemies durant trente six heures. Les GIs portent des gilets pare-balles, insupportables dans la chaleur suffocante et qui, de plus, sont arrivé en retard.
Cela fait une semaine qu’ils attaquent. De plus en plus de troupe ont été engagées, une immense puissance de feu à été mise en œuvre pour un bien piètre résultat. Le 18 mai, deux bataillons entiers, le 3/187th et le 1/506th, lancent un assaut frontal. Eperonné par la rage et le désespoir, les soldats livrent l’assaut contre les positions de l’ANV et forcent leur chemin vers le sommet. Mais, une fois de plus, la chance n’est pas avec eux. Soudain , un violent orage s’abat sur la colline et les hommes sont trempés jusqu’aux os. La visibilité est tombée à zéro. Pire encore, les bombardements ont réduit le terrain en un horrible champ dévasté où la poussière s’agglutine et que la pluie à vitre transformer en un bourbier où les hommes épuisés glissent, incapables de tenir debout. Des grenades et des obus fusent, des mines explosent et les GIs sont obligés de reculer une fois de plus.
Résignés à mourir
Au niveau du commandement, la situation semble encore favorable : l’ennemi est encerclé et il reste la possibilité de faire venir de nouvelles unités jusqu'à ce que les défenses nord-vietnamiennes finissent par céder. En revanche, les troupes qui doivent se battre en première ligne envisagent les choses d’une manière différentes.
Le moral est au plus bas. L’absurdité de la situation dans laquelle ils se trouvent et les expériences accumulées au cours des derniers mois conduisent les pitoyables survivants du 187th au bord de la mutinerie. L’un d’entre eux se souvient : « A la compagnie Bravo, il y avait beaucoup de types qui étaient prêts à refuser de grimper encore une fois. Leur moral en avait pris en coup, mais il n’avait jamais été aussi bas. Ils sentaient que tout ça était insensé. » Ou, comme grogne un blessé : « Ce satané blackjack ne s’arrêtera que quand il nous aura tous fait tuer. »
Le 20 mai, quand le jour se lève, le fatalisme règne, mais le vent à tourné. Les alliés montent une attaque combinée avec quatre bataillons. Ils arrivent encore une fois au faîte et le combat pour investir les bunkers est si intense que le support aérien est inutile. Il n’y a pas de retraite. A la fin de la journée, les hommes du 187th contrôlent ce qui reste de Hamburger Hill.
Le Colonel Honeycutt est plus que louangeur : « J’aime chacun d’eux. Mes hommes ont fait leur boulot jusqu’au bout ! »
Près de 80 GIs ont perdu la vie durant ces longs jours en enfer et cinq fois plus ont été blessés. Une fois la côte 937 enlevée et les bunkers détruits, les forces alliées ont abandonné la crête. Sur un morceau de carton, un GI anonyme a griffonné ce message, qu’il a cloué sur un arbre, accompagné du foulard noir de la 101st : « Hamburger Hill. Cela en valait-il la peine ? ».
(Infos, revue "Nam", photos forums publics sur internet et vidéos youtube)
HAMBURGER HILL, la colline où les hommes ont été hachés.
Dans la matinée du 1 mai 1969, la compagnie B, 3rd Battalion, 187th Infantry, une composante de la 101st Airborne, gravit avec précaution le versant nord de la côte 937. C’est une mission de recherche et destruction comme les autres. L’ennemi est là, embusqué quelque part.
Soudain, des mitrailleuses postées dans des bunkers bien camouflés crachent le feu, fauchant les hommes qui ont ralenti le pas. La compagnie B riposte aussitôt avec ses M16 et ses armes anti-chars légères et se retire en emportant ses blessés. Elle vient de se heurter à une force Nord-Vietnamienne assez importante. Il ne lui reste plus qu’à établir sa position et à demander un appui aérien pour lui préparer le boulot.
Quelques minutes plus tard, la base d’appui de Ta Bât ouvre le feu et les obus hurlent au dessus de la tête des GIs avant d’aller s’écraser un peu plus haut sur la pente. Puis les avions à réaction de l’US Air Force rugissent dans les nuages de fumée en lâchant des bombes incendiaire et des bombes explosives sur les bunkers de l’ANV.
Quand les bombardement cesse, le nettoyage de la côte 937 semble un jeu d’enfant, mais quand la compagnie B reprend son ascension, elle est de nouveau prise sous les tirs meurtriers de l’ennemi. La seule chose à faire, c’est de reculer et de rappeler les gars de l’aviation pour qu’ils détruisent les bunkers pour de bon.
La compagnie B et les compagnies A, C et D forment le 3rd Battalion, 187th Infantry, qui, avec le 1st Battalion, 506th Infantry et le 2nd Battalion, 501st Infantry, sont les composantes de la 101st Airborne. Leur mission, baptisée « Apache Snow », est de stopper les infiltrations du Viet-cong et des troupes Nord-Vietnamiennes qui empruntent la piste Hô Chi Minh pour rejoindre le couloir naturel de 48 km que représente la vallée d’A Shau, près de la frontière Laotienne, dans le nord-ouest du Sud Vietnam. Cette vallée accidentée est recouverte d’herbe à éléphant haute de 2.50 m et est protégée par une barrière de collines en surplomb, dont la côte 937, un pic recouvert d’une forêt luxuriante et de bambous acérés. Les vietnamiens l’appellent Dong Ap Bia, mais le monde entier connaîtra bientôt cette hauteur sous le nom de Hamburger Hill.
Le commandant du 3rd Battalion, le Lieutenant-Colonel Weldon Honeycutt, surnomé « Blackjack », est un bon Officier que ses hommes respectent. Il n’a qu’un seul défaut : il a tendance à trop respecter les ordres, à obéir, le doigt sur la couture du pantalon. Mais, à la fin de la bataille pour Hamburger Hill, sa tête était mise à prix !!
Carnage et retraite
Durant le premier après-midi et la première nuit, les bombes et les obus pleuvent sur les positions de l’ANV. Le 12 mai au matin, les soldats américains sont convaincus qui s’il reste un seul Nord-Vietnamien sur cette colline, il ne doit plus être en état de combattre. Ils se trompent lourdement.
Les soldats courent, comme le rappelle le caporal Jimmy Spears, « dans la merde » : roquettes, grenades, tirs automatiques, mines antipersonnel suspendues dans les arbres et dans les brousailles. C’est un vrai carnage et les hommes sont forcés de se battre encore une fois en retraite. La compagnie B prépare une zone d’atterrissage les hélicoptères d’évacuation sanitaire, car le nombre des blessés augmente rapidement. Une fois de plus, on demande un soutien aérien. Une fois de plus, les avions et l’artillerie pilonnent impitoyablement les positions ennemies pendant toute la journée et la nuit.
Encore un assaut manqué
Il y a deux difficultés majeures. La première, c’est la manière dont l’ennemi – les 7ème et 8ème Bataillons du 29ème Régiment de l’ANV – a implanté ses fortifications. Celles-ci, construites au ras du sol et cachées sous une épaisse végétation, sont pratiquement indestructibles et leurs ouvertures sont orientées de façon à permettre des tirs croisés qui empêchent d’accéder à la position.
La seconde difficulté et non la moindre, c’est que presque tous les couverts de la côte 937 ont été détruits par les bombardements. Les GIs n’ont plus la possibilité de s’abriter et les hommes du 187th comprennent vite que s’ils s’obstinent à attaquer, la question n’est plus de savoir s’ils vont mourir, mais quand.
Ils continuent cependant, jour après jour, échec après échec et les pertes sont sévères. Le 13 mai, la compagnie B et la compagnie C tentent de nouveau de s’emparer de cette colline effrayante et dévastée. L’attaque ne dure qu’une demi-heure. Harcelés par les tirs de roquettes et d’armes automatiques lourdes, les américains sont contraints de se replier et perdent trente sept hommes. Le lendemain , la compagnie B et la compagnie C empruntent des axes de progression différents. C’est la troisième fois que la compagnie B monte au feu depuis le début de l’opération.
Cette fois, l’attaque tourne court quand le commandant de la compagnie C est blessé et sa radio endommagée. La compagnie C se retire et l’assaut prend fin. Une autre retraite, un bombardement, une autre nuit à écouter, à attendre l’aube et une balle avec votre nom inscrit dessus. On commence à croire que rien en pourra déloger ces gooks de leurs bunkers et tout ça commence à ressembler à une horrible danse de la mort.
Le matin du 05 mai, des éléments de la 3rd Brigade et un Bataillon du 5ème régiment de l’ARVN viennent en renforcer le 187th, mais la compagnie C ne connaît pas de répit. Ses rangs se sont éclaircis, mais les survivants, flanqués de la compagnie A, se remettent en marche, cherchant désespérément un abri épargné par le déluge de bombe qui a ravagé les pentes. Couverts par les hélicoptères qui protègent leur progression par d’incessantes salves de roquettes, les hommes avancent pas à pas. C’est une ascension lente et difficile, rendue encore plus ardue par le fait que, la nuit précédente, l’ennemi a truffé ses défenses de mines antipersonnel. Mais, cette fois, les bunkers cèdent l’un après l’autre.
Massacrés par les leurs
Tout d’un coup, la crête de la côte 937 est en vue, les GIs ont la victoire à portée de la main et le drame éclate. Un hélicoptère d’assaut, croyant attaquer une position nord-vietnamienne, fond sur la compagnie B et lâche ses roquettes. Les hommes s’écroulent, les blessés hurlent, c’est l’horreur. Après tout ce qu’ils ont encaissé au cours des cinq derniers jours, un pauvre idiot marque un but contre son propre camp. Bravo !
Tard dans l’après midi, une grenade à fusil touche le PC du Bataillon et blessé Honeycutt. C’est sa troisième blessure. Il refuse d’être évacué, mais rares sont ses hommes qui l’auraient regretté s’il était parti ! Même dans un sac à viande !
Le 17 mai, les soldats prennent un repos bien mérité. Un bombardement accompagné de gaz lacrymogène s’est déversé sans interruption sur les installations ennemies durant trente six heures. Les GIs portent des gilets pare-balles, insupportables dans la chaleur suffocante et qui, de plus, sont arrivé en retard.
Cela fait une semaine qu’ils attaquent. De plus en plus de troupe ont été engagées, une immense puissance de feu à été mise en œuvre pour un bien piètre résultat. Le 18 mai, deux bataillons entiers, le 3/187th et le 1/506th, lancent un assaut frontal. Eperonné par la rage et le désespoir, les soldats livrent l’assaut contre les positions de l’ANV et forcent leur chemin vers le sommet. Mais, une fois de plus, la chance n’est pas avec eux. Soudain , un violent orage s’abat sur la colline et les hommes sont trempés jusqu’aux os. La visibilité est tombée à zéro. Pire encore, les bombardements ont réduit le terrain en un horrible champ dévasté où la poussière s’agglutine et que la pluie à vitre transformer en un bourbier où les hommes épuisés glissent, incapables de tenir debout. Des grenades et des obus fusent, des mines explosent et les GIs sont obligés de reculer une fois de plus.
Résignés à mourir
Au niveau du commandement, la situation semble encore favorable : l’ennemi est encerclé et il reste la possibilité de faire venir de nouvelles unités jusqu'à ce que les défenses nord-vietnamiennes finissent par céder. En revanche, les troupes qui doivent se battre en première ligne envisagent les choses d’une manière différentes.
Le moral est au plus bas. L’absurdité de la situation dans laquelle ils se trouvent et les expériences accumulées au cours des derniers mois conduisent les pitoyables survivants du 187th au bord de la mutinerie. L’un d’entre eux se souvient : « A la compagnie Bravo, il y avait beaucoup de types qui étaient prêts à refuser de grimper encore une fois. Leur moral en avait pris en coup, mais il n’avait jamais été aussi bas. Ils sentaient que tout ça était insensé. » Ou, comme grogne un blessé : « Ce satané blackjack ne s’arrêtera que quand il nous aura tous fait tuer. »
Le 20 mai, quand le jour se lève, le fatalisme règne, mais le vent à tourné. Les alliés montent une attaque combinée avec quatre bataillons. Ils arrivent encore une fois au faîte et le combat pour investir les bunkers est si intense que le support aérien est inutile. Il n’y a pas de retraite. A la fin de la journée, les hommes du 187th contrôlent ce qui reste de Hamburger Hill.
Le Colonel Honeycutt est plus que louangeur : « J’aime chacun d’eux. Mes hommes ont fait leur boulot jusqu’au bout ! »
Près de 80 GIs ont perdu la vie durant ces longs jours en enfer et cinq fois plus ont été blessés. Une fois la côte 937 enlevée et les bunkers détruits, les forces alliées ont abandonné la crête. Sur un morceau de carton, un GI anonyme a griffonné ce message, qu’il a cloué sur un arbre, accompagné du foulard noir de la 101st : « Hamburger Hill. Cela en valait-il la peine ? ».
(Infos, revue "Nam", photos forums publics sur internet et vidéos youtube)
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Re: Bataille d'Hamburger Hill
Pour les amateurs de diorama, allez voir le diorama "Hamburger Hill".
https://vietnamwar.forumactif.org/les-jeux-f35/diorama-hamburger-hill-t187.htm
https://vietnamwar.forumactif.org/les-jeux-f35/diorama-hamburger-hill-t187.htm
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hamburger hill
Sujet principal: https://vietnamwar.forumactif.org/t186-bataille-d-hamburger-hill
La bataille d'Hamburger Hill a été l'une des batailles les plus controversées de la guerre du Viêt Nam. Le surnom "Hamburger Hill" (littéralement : colline hamburger), a été donné par des journalistes américains pour décrire le carnage produit par les combats menés essentiellement a base d'infanteries.
La bataille
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
La bataille a eu lieu dans la jungle de la montagne Dong Ap Bia (cote 937), le long de la frontière laotienne en République du Viêt Nam entre la 101e aéroportée et l'armée du vietcông. Elle dura une dizaine de jours où les Américains réussirent à l'emporter au prix d'énormes pertes pour une si petite victoire.
Le résultat
Les pertes américaines pendant cette bataille de dix jours se sont montées à 80 morts et 372 blessés. Pour prendre la position, la 101e division aéroportée américaine a par la suite engagé cinq bataillons d'infanterie, soit environ 1 800 hommes, et dix batteries d'artillerie. En outre, l'United States Air Force a effectué 272 sorties de soutien et a déversé plus de 450 tonnes de bombes et 69 tonnes de napalm.
Les 7e et 8e bataillons du 29e régiment de l'Armée populaire vietnamienne ont eu 630 morts découverts sur et autour du champ de bataille, y compris ceux trouvés dans les morgues du complexe de tunnels. À la fin de la bataille, un soldat Américain aurait griffonné sur un morceau de carton:" Hamburger Hill; cela en valait-il la peine ?"[réf. nécessaire]
Les conséquences
Les répercussions de la bataille étaient plus politiques que militaires. Le questionnement des médias au sujet de la nécessité de cette bataille s'accrut pendant plusieurs semaines après la fin du combat. Principalement lorsque le nouveau commandant de la 101e division aéroportée américaine, le général John W. Wright, abandonna tranquillement la colline le 5 juin.
Le débat sur la « colline hamburger » se prolongea jusqu'au Congrès des États-Unis, avec les critiques formulées par les sénateurs démocrates Edward Moore Kennedy, George McGovern et Stephen Young.
La polémique sur la conduite de la bataille mena à une réestimation de la stratégie des États-Unis au Viêt Nam.
La bataille d'Hamburger Hill a été l'une des batailles les plus controversées de la guerre du Viêt Nam. Le surnom "Hamburger Hill" (littéralement : colline hamburger), a été donné par des journalistes américains pour décrire le carnage produit par les combats menés essentiellement a base d'infanteries.
La bataille
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue !
La bataille a eu lieu dans la jungle de la montagne Dong Ap Bia (cote 937), le long de la frontière laotienne en République du Viêt Nam entre la 101e aéroportée et l'armée du vietcông. Elle dura une dizaine de jours où les Américains réussirent à l'emporter au prix d'énormes pertes pour une si petite victoire.
Le résultat
Les pertes américaines pendant cette bataille de dix jours se sont montées à 80 morts et 372 blessés. Pour prendre la position, la 101e division aéroportée américaine a par la suite engagé cinq bataillons d'infanterie, soit environ 1 800 hommes, et dix batteries d'artillerie. En outre, l'United States Air Force a effectué 272 sorties de soutien et a déversé plus de 450 tonnes de bombes et 69 tonnes de napalm.
Les 7e et 8e bataillons du 29e régiment de l'Armée populaire vietnamienne ont eu 630 morts découverts sur et autour du champ de bataille, y compris ceux trouvés dans les morgues du complexe de tunnels. À la fin de la bataille, un soldat Américain aurait griffonné sur un morceau de carton:" Hamburger Hill; cela en valait-il la peine ?"[réf. nécessaire]
Les conséquences
Les répercussions de la bataille étaient plus politiques que militaires. Le questionnement des médias au sujet de la nécessité de cette bataille s'accrut pendant plusieurs semaines après la fin du combat. Principalement lorsque le nouveau commandant de la 101e division aéroportée américaine, le général John W. Wright, abandonna tranquillement la colline le 5 juin.
Le débat sur la « colline hamburger » se prolongea jusqu'au Congrès des États-Unis, avec les critiques formulées par les sénateurs démocrates Edward Moore Kennedy, George McGovern et Stephen Young.
La polémique sur la conduite de la bataille mena à une réestimation de la stratégie des États-Unis au Viêt Nam.
Re: Bataille d'Hamburger Hill
Merci Hunk
Amicalement Lt john rinney
Amicalement Lt john rinney
LT John Rinney- Messages : 1236
Date d'inscription : 12/02/2011
Localisation : Forest of Assassins
Re: Bataille d'Hamburger Hill
... Sympa le complément de sujet...
https://vietnamwar.forumactif.org/t186-bataille-d-hamburger-hill
https://vietnamwar.forumactif.org/t186-bataille-d-hamburger-hill
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