Rambo 2 / George P. Cosmatos / 1985

J'ai bien aimé le premier, le 2 est bon aussi. J'aurais aimé voir un film de Rambo pendant la guerre du Vietnam.

Rambo a été capturé en 71:

https://i.ytimg.com/vi/dPBAO7MUprs/hqdefault.jpg

Wiki a écrit:David Morrell (L'auteur) lisait beaucoup les œuvres d’Arthur Rimbaud, que beaucoup de personnes, dont ses élèves, prononçaient « Rambaud »... La seconde anecdote, ce fut sa femme qui lui fit goûter une pomme qu'il trouva délicieuse. Il lui demanda quelle variété de pomme était-ce, et sa femme lui répondit « Rambo » (il s'agit en fait de la variété Rambour). Il venait de trouver le nom de son personnage principal.

Le dernier opus de Rambo fut considéré comme une pornographie guerrière...

Oui, Javel, ce n'est pas un très grand film (le 1 et le 2) mais ça se regarde. Et le 1 et le 2 ont fait du bien à la conscience américaine. Ca a peut etre donné envie au public d'en savoir plus sur cette guerre. Le 3, c'est un peu de la propagande contre les Russes.

Le roman date de 72.

Moi ce que j'adore ce sont les dialogues ....."ça sert à quoi ça ?...à faire du bleu" ,"je répète ,où sont les missiles Stinger John Rambo ...dans ton ..."

Bref Stallone c est du Stallone...faut pas s'attendre à avoir du Audiard ni de la suptilité et de la finesse je parlerais même pas de expandable

Je suis d'accord ça se laisse regarder quand ton cerveau et en mode of .par contre la série Rocky et surtout le dernier

J'ai adoré ....mais rien avoir avec le Vietnam

Quand je regarde Rambo je pense souvent au sketch d'Albert Dupontel qui est tellement criant de verité surtout avec cet accent bien de chez nous ..."c est quoi cette jungle avec des putains de Viêt partout " ,"il avait pas vu le Viêt, il était en train de pisser sur Stallone ..."l'arbre c'était Stallone " et pour finir le coup de la tondeuse à l envers ! La je dis c'est du génie ....

Oui Cptwillard, c'est pas tout à fait un film sur le Vietnam, plutot sur les vétérans (pour le premier).

Histoire vraie d'hier. Rien de fantastique mais une petite tranche de vie, mince comme une tranche de jambon Herta.

Hier soir j'ai rencontré Rambo.

Une icône, un mythe, un film autant adulé que critiqué.
Lorsque je l'ai loué (oui je vais encore loué mes films, mais c'est une autre histoire) je me suis penché à l'oreille du patron de la boutique pour le demander et il y avait du monde. Le client devant moi avait pris un Rivette (paix à son âme) et celui qui attendais tenait un film de Kurozawa, alors j'allais la jouer discret pour éviter les regards condescendant.
Au début, le patron pensait que je voulais lui louer un porno (il n'en loue pas...) mais il a éclaté de rire au regard de ma discrétion en entendant le titre de mon souhait.
Il s'est retourné vers ses piles de DVD et m'a tendu Rocky!?
Je l'ai regardé, il m'a regardé, il a regardé ce qu'il me tendait, et puis il s'est repris.
Il est allez au fond de la boutique et m'a sortie Rambo.

J'avoue, je n'avais jamais vu ce film. Pourtant lors de sa sortie, je me souviens parfaitement ce lundi matin, un mec de ma classe, en 5eme au collège, viens vers nous à la récrée complétement excité.
Vous voyer le sketch de Dupontel, et bien dupontel n'a rien inventé, ou du moins il avait due rencontrer une personne de la même famille que ce type.
Il nous à refait le film en direct, en compressé, dans le désordre, avec des grand gestes, mais avec une telle intensité que nous sentions tous qu'il avait assisté à un spectacle furieux et violent comme on n'en avait encore jamais vue. Au fond de ses yeux, on sentait une grande admiration.

Les années ont passées, et ce film est resté pour moi une tâche cinématographiques parmi tant et tant d'autre.

Bref le Vietnam m'ayant rattrapé, me voilà enfin, devant mon écran, plus de 30 ans après la sortie du film. Pour ceux qui ont moins de quarante ans, je dois vous dire qu’à la sortie de Rambo, le film fut un coup de tonnerre.
Tout le monde en parlait. C’était le renouveau du film d’action avec une violence peu commune pour l’époque pour un film grand public.
3 millions d’entrée pour cette catégorie de film ! Schwarzenegger dut attendre Terminator 2 pour en faire autant en France !
Pour les gamins de l’époque, John Rambo fut une idole et Stallone va surfer sur cette gloire durant toutes les année 80, puis sombrer peu à peu, emporter sous le poids de ses muscles toujours plus gros.

D’ailleurs j’ai remarqué que le Rambo du premier opus est sportif, aux muscles tendus, et il a donc une musculature crédible, bien qu’avantageuse et demandant pas mal d’effort (Entrainement de boxe sont premier grand personnage, Rocky). C’est le succès de Rambo qui fera la surenchère du muscle dans le cinéma US par la suite, et Rambo devra jouer la surenchère plus tard pour contre-carré l’imposant Dolph Lungren ou Schwarzenegger.



Que dire de ce film ? Malheureusement pas grand chose, car même s’il commence de manière très satisfaisante, le reste n’est qu’une suite convenue d’actions qui s'étirent. Le fond du film tient dans la plus grande réplique de l’ancien béret vert à la fin du film lorsqu’il parle de sont retour au pays et de son amitié avec une aviateur au Vietnam. J’ai beaucoup aimé se passage, ou normalement, comme dans le roman, le colonel Troteman finissait par abattre sont ancien soldat. (Le Publique américains n’ayant pas aimés durant les projections d’essais, ils ont tourner un « happy end ». La scène fut d’ailleurs reprise dans un des épisodes suivant paraît-il.)

Pour la violence, oui, au départ elle psychologique. Les brimades policières, le mépris, les vexations sont à mon sens au début du film, plus violentes que le reste. Cela permet aussi de mettre en marche le mécanisme de la vengeance implacable, presque autiste de Rambo et le ressort de la plupart des films bas du front américain.



La chasse à l’homme semble assez inspiré par un film culte, Délivrance (72), donc l’arc d’ailleurs sera repris par la suite par John. Mais heureusement John se contente de tuer un cochon et de le manger plutôt que de le…bon bref. Les paysages Canadien où fut tourné le film sont par contre particulièrement beaux.


Je fais l’impasse sur la fin apocalyptique de la destruction de la ville mettant en scène une M60 (Imaginez, la garde nationale appelée pour une chasse à l’homme, et ayant dans ses camions des m60 ! c’est vrai que face à Rambo, elle aurait pu manquer.   )



En conclusion je dirais que c’est un film à voir pour celui qui s’intéresse à cette période de l’histoire des États Unis et je ne ferais pas mieux et beaucoup moins bien que cette analyse prise sur Wiki

Wiki a écrit:Si on peut interpréter ce film comme une glorification de la capacité d'intervention des Bérets verts pendant la guerre du Viêt Nam, on peut y voir également une dénonciation des horreurs de la guerre, des troubles de stress post-traumatique que peuvent ressentir certains soldats lors de leur retour à la vie civile, leur difficulté à reprendre une vie normale auprès de personnes qui n'ont pas vécu la guerre et ses séquelles, ainsi qu'une accusation grave contre une Amérique bureaucratique qui se moquerait des soldats partis combattre pour elle (dans sa tirade finale, Rambo clame : « C'était pas ma guerre ! C'est vous qui m'aviez appelé, pas moi ! »). Le film serait donc plus complexe que ce que la critique professionnelle en avait dit alors. De ce point de vue, on pourrait presque considérer que Rambo, transformé en machine à tuer par les militaristes de Washington, se retourne contre les civils militaristes de l'Amérique profonde (le colonel Trautman déclare d'ailleurs : « Je ne suis pas venu sauver Rambo de la police, je suis venu vous sauver de Rambo. »), qui soutiennent pourtant l'utilisation de la force et les interventions militaires à l'étranger, et n'hésitent pas à utiliser une débauche de policiers et de réservistes là où un peu d'humanité aurait suffi à éviter le conflit.

Oui, Javel et le deuxiéme Rambo n'est pas très réaliste (les soldats vietnamiens sont un peu bizarres). Il aurait fallu faire un film pour montrer comment était le Vietnam après la guerre.
Il y a un film avec Gene Hackman où il va avec une équipe de soldats rechercher son fils au Vietnam. C'est peut etre mieux. Rien que le début en 72.

Arno a écrit:
Il y a un film avec Gene Hackman où il va avec une équipe de soldats rechercher son fils au Vietnam. C'est peut etre mieux. Rien que le début en 72.

Ce film c'est le célèbre Retour vers l'Enfer tourné un an plus tard par un certain Kotcheff, qui est le réalisateur de... Rambo!
C'est avec Rambo le début de la déculpabilisation de la défaite Américaine dans l’inconscient collectif US.

Étonnant film au casting impressionnant: Gene Hackman, Robert Stack, Fred Ward, Patrick Swayze, Michael Dudikoff.

Ah, merci Javel, je ne savais pas. La scéne du début est bien faite, on voit les gi's fuir vers les hélicoptères lors des derniers combats américains en 72.