Un SS dans les Special Forces
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Un SS dans les Special Forces
Assez incroyable, mais un Major SS dans les forces spéciales US au Vietnam. Le Major Lauri Tömi . Mort au combat d'ailleurs ( mort par armes ennemies ou fragging, personne ne peut le dire)
Et le comble , ce qui a fait et qui fait toujours polémique est qu'il est enterré au Cimitiére Militaire d' Arlington.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lauri_T%C3%B6rni
Autre soldat mais cette fois Légionnaire qui a combattu avec les US au sud Vietnam, dont il faut que je retrouve l'article.
Et le comble , ce qui a fait et qui fait toujours polémique est qu'il est enterré au Cimitiére Militaire d' Arlington.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lauri_T%C3%B6rni
Autre soldat mais cette fois Légionnaire qui a combattu avec les US au sud Vietnam, dont il faut que je retrouve l'article.
7th Cavalry- Messages : 1756
Date d'inscription : 29/05/2014
Localisation : D co 2/7
Re: Un SS dans les Special Forces
Ce legionnaire, c'est Ruediger Richter ici en 1966 avec la 173rd Airborne Brigade
Un destin tout aussi passionnant !
Un destin tout aussi passionnant !
toitoine66- Messages : 1217
Date d'inscription : 18/03/2014
Age : 33
Localisation : Diên Biên Phu: Hugette 7
Re: Un SS dans les Special Forces
Bien vu toitoine66, oui c'est bien lui! Merci de m'a remis à la page!
Mais vu son nom , ça sonne trés allemand.
Je confirme il était allemend, né à Berlin, Février 1941.
Mais vu son nom , ça sonne trés allemand.
Je confirme il était allemend, né à Berlin, Février 1941.
7th Cavalry- Messages : 1756
Date d'inscription : 29/05/2014
Localisation : D co 2/7
Re: Un SS dans les Special Forces
En tout cas pour le SS dans l'armée américaine, rien ne m’étonne, quand on sais que la CIA a récupéré beaucoup d'anciens de la Gestapo pour perfectionner leurs technique d'interrogatoire, la vu de ce ss en uniforme des force spécial n'est pas si choquante. La France aussi ne c'est pas gène pour employer des méthodes que l'on réservé durant la guerre aux résistants français... Sur ce sujet (La torture) je vous conseil de lire le debut du livre "Guerre cruelle" de bonnecarrére en Algerie.
Le premier chapitre ce passe en 1942 sur les terres d'Ecosse. Nous sommes a Fort Williams, dans un camp d'entrainement commando anglais. Des volontaire français y sont affecté pour prévoir les futurs actions sur le sol de France du commando Kieffer. Une des recrues est vite repéré, c'est Patrice Andrieux, avant de s'engager ce jeune homme était devenu malgré lui le porte flambeau de la jeunesse vichyste. Quoi qu'il en sois pour ce jeune idéaliste, ce faire accepter ne va pas être facile. Dés leur arrivé, un capitaine français l'interpelle et lui jette son mépris. Mais il marque tout de même un bon point au yeux de l'officier car par rapport a ses autres camarades, il est rasé: "Je vois que vos amis les boches vous ont au moins appris la propreté, alors allez bouffer"
Williams Edward Faithfull, sergent instructeur est un anglais inflexible, il s'occupe des jeunes recrues française.. Les entrainements durent des mois et après moult exercices plus dangereux les uns que les autres, le sergent anglais passe aux cours pratique de type: interrogatoire non conventionnel, la non dite torture . Le sergent commence à demander des volontaires un homme se désigne. C'est un parisien, le sergent le fait grimper à un poteau puis lui demande de ce laisser glisser. L'instructeur se saisie de l'homme pour le mettre dans une position de torture. Le cobaye pousse immédiatement un horrible hurlement, le sergent la placé de telle façon que si il n'est pas bougé dans les 20 a 35 minute son col du fémur lâchera, puis dans l'ordre, ce sont ses fémurs, tibias et péronés qui auraient cédé...
Patrice Andrieux ce précipite et tante de soulever son camarade pour arrêter ses souffrances mais sans l'aide du sergent c'est impossible. Le malheureux aura tenue 18 secondes dans cette position inconfortable. Patrice Andrieux exprime son dégoût vis a vis du sergent anglais et cite Baudelaire: "La torture est née de la partie infâme de l'homme assoiffé de volupté" . Le sous officier réplique: "Vous pensez trop Andrieux, la culture n'est pas compatible avec l'arme que vous avez choisit !".
A la fin de son stage commando, dans la jeep qui les ramené au camps, Patrice Andrieux aura une conversation libre, sur la torture, avec le sergent Wiliam Edouward Faithfull. Je cite le livre :
[...]
"-D’après un code établi par l'élite pensante de ma nation, on cherche à m'affirmer que cette violence peutétre soit légitime, soit odieuse. je ne suis jamais parvenu a distinguer cette frontiere. Je ne pense pas qu'un soldat mourrant tire une quelconque satisfaction en constatant que ses tripes se répandent selon des règles édictées par la convention de Genève.
-Vous sortez du probléme, major Faithfull! Oui ou merde, est ce que vous bandez devant le sang? est ce que vous bandez devant la souffrance infligée sous quelque forme que ce soit, devant la violence, le martyre?...
-En un mot la guerre.
-Si vous voulez... Et si vous bandez, vous considérez vous comme un être normal?
-Ayez le courage d'affronter le problème de face comme j'ai du le faire a votre age. Si vous ne trichez pas, la reponse est nette: les hommes aiment la guerre. L'humanité tout entière, sciemment ou inconsciemment, bande, comme vous le dites, a son contact. Et cela depuis la création du monde. Vous n'allez pas croire que, depuis des siècles, une poignée de fous sadiques ou de politiciens incompétents plongent l'humanité dans des affrontements sanglants qu'elle hait, redoute et méprise! Allons, Andrieux, soyez sérieux, nos semblables ne sont pas si abroutis que ça ! Admettez la triste vérité: nous sommes tous nés pour manger, boire, baiser et nous battre.
-En somme, d’après vous: allons-y gaiement, tous les coups sont permis.
-Ou tous ou aucun. Si vous trouvez un jour un système pour transformer les loups en brebis, ce jour la faites moi signe, je vous suivrai. En attendant, pas de quartier, pas de concessions. A la guerre ce sont les plus cruels qui gagnent et je n'ai pas envie de perdre.
-Vous voulez dire, major Faithfull, que les Alliés pour vaincre, devront se montrer plus cruel que les nazis?
-C'est evident, car notre alibi moral est plus solide que le leur. Nous sommes en légitime défense et nous sommes censés combattre pour la liberté; sur des bases aussi inexpugnable nous pouvons nous permettre de les découper en rondelles avec des couteaux ébréchés...
-C'est curieux, je n'arrive pas a vous trouver répugnant.
-C'est le commencement de la sagesse, Andrieux."
A l'armistice, Patrice Andrieux reçus la legion d'honneur par le général de Gaulle et fut promus au grade de sous lieutenant. Il apprendra par hasard que le Major Williams Edward Faithfull s'est sucidé en se tirant une balle dans la tempe a la fin de l'année 1943.
enjoy et bonne Saint Valentin!"-D’après un code établi par l'élite pensante de ma nation, on cherche à m'affirmer que cette violence peutétre soit légitime, soit odieuse. je ne suis jamais parvenu a distinguer cette frontiere. Je ne pense pas qu'un soldat mourrant tire une quelconque satisfaction en constatant que ses tripes se répandent selon des règles édictées par la convention de Genève.
-Vous sortez du probléme, major Faithfull! Oui ou merde, est ce que vous bandez devant le sang? est ce que vous bandez devant la souffrance infligée sous quelque forme que ce soit, devant la violence, le martyre?...
-En un mot la guerre.
-Si vous voulez... Et si vous bandez, vous considérez vous comme un être normal?
-Ayez le courage d'affronter le problème de face comme j'ai du le faire a votre age. Si vous ne trichez pas, la reponse est nette: les hommes aiment la guerre. L'humanité tout entière, sciemment ou inconsciemment, bande, comme vous le dites, a son contact. Et cela depuis la création du monde. Vous n'allez pas croire que, depuis des siècles, une poignée de fous sadiques ou de politiciens incompétents plongent l'humanité dans des affrontements sanglants qu'elle hait, redoute et méprise! Allons, Andrieux, soyez sérieux, nos semblables ne sont pas si abroutis que ça ! Admettez la triste vérité: nous sommes tous nés pour manger, boire, baiser et nous battre.
-En somme, d’après vous: allons-y gaiement, tous les coups sont permis.
-Ou tous ou aucun. Si vous trouvez un jour un système pour transformer les loups en brebis, ce jour la faites moi signe, je vous suivrai. En attendant, pas de quartier, pas de concessions. A la guerre ce sont les plus cruels qui gagnent et je n'ai pas envie de perdre.
-Vous voulez dire, major Faithfull, que les Alliés pour vaincre, devront se montrer plus cruel que les nazis?
-C'est evident, car notre alibi moral est plus solide que le leur. Nous sommes en légitime défense et nous sommes censés combattre pour la liberté; sur des bases aussi inexpugnable nous pouvons nous permettre de les découper en rondelles avec des couteaux ébréchés...
-C'est curieux, je n'arrive pas a vous trouver répugnant.
-C'est le commencement de la sagesse, Andrieux."
A l'armistice, Patrice Andrieux reçus la legion d'honneur par le général de Gaulle et fut promus au grade de sous lieutenant. Il apprendra par hasard que le Major Williams Edward Faithfull s'est sucidé en se tirant une balle dans la tempe a la fin de l'année 1943.
toitoine66- Messages : 1217
Date d'inscription : 18/03/2014
Age : 33
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