R-Point / Kong Su-chang / 2004

Bon gros et gars film gore Asiatique dans le thème
c'est un peu cul cul
rivière d'hémoglobine et éclatement de cervelle au menu

Trailer : https://www.youtube.com/watch?v=Kuuucniqphk

effectivement c'est bien gore

J'avais déjà vu en rayon ce DVD, mais le synopsis ne m'a pas branché du tout, autant voir une tête explosée lors d'une embuscade Viet-Cong ça passe, mais quand y a des fantomes et autres saloperies d'esprits qui flinguent tout le monde, ça me plait plus trop...

Dommage parce que les troupes coréènnes ne sont pas très représentées dans les films.

Mais merci du lien catof.

C'est à voir toutes fois, c'est un peu mystique, mais très distractif !

+1, en temps normal, j'aime pas trop la science fiction basé sur des fait historiques, mais là ça passe, scénar qui tiens éveillé^^ en tout les cas. Ca me fait pensé un peu dans le même esprit à the bunker, http://www.rzmovies.ch/en/dvd/genre/details/1225 .

En tout les cas à voir, tiens faudrait que je me le rematte un peu

J'ai regardé le film vite fait sur YouTube, j'ai bien aimé l'embuscade au début, ça pète bien, mais après je pensais plus a une attaque des viets quand ils sont dans la verte, je m'attendais a voir un fantôme ou un esprit venir tuer un mec, repartir et revenir après.

C'est plus la guerre c'est du paranormal.

R-Point de Kon Su_Chang (Sud Coréen) de 2004. 107 mn.



Distribution (Il faut noter que l'acteur US du film n'est pas crédité.)

Kam Woo-sung: Lieutenant Choi Tae-in
Son Byong-ho: Sergent Jin Chang-rok
Park Sang-won: Sergent Cook
Lee Sun-kyun: le sergent Park
Oh Tae-kyung: Sergent Jang Young-soo
Son Jin-ho: Sergent Oh
Mun Yeong-dong: Caporal Byun Moon-sub
Jeong Kyeong-ho: Caporal Lee Jae-pil
Kim Byeong-cheol: Caporal Joh Byung-hoon
Gi Ju-bong: le capitaine Park
Ahn Nae-sang: le capitaine Kang



Lorsqu'un film vous parait mauvais, toujours partir du principe que cela va être mauvais, ce qui paradoxalement peut vous amener des bonnes surprises.

Ce film sud-coréen d'un réalisateur qui fut un scénariste à succès avant de venir se placer derrière la caméra, peut malheureusement se résumer à son...résumé.

L'histoire: (Source Wiki EN)


Le 7 janvier 1972, la base sud-coréenne de Nha-Trang, au Vietnam, reçoit une transmission radio d’un peloton disparu qui a été envoyé à R-point, une île stratégique au sud de Saigon, et a été présumé mort. Le lieutenant Choi reçoit l’ordre de diriger une escouade de huit soldats, dont le sergent Jin Chang-rok pour l’aider, afin d’extraire les soldats disparus de Romeo Point (R-Point) en une semaine en échange d’une libération honorable anticipée pour toute l’escouade et d’un dossier vierge de Choi en raison de son insubordination précédente.

Voilà! On peut dire que l'espace est ouvert à tout pronostic.




Même si le scénario semble écrit au bazooka, on peut aussi espérer que la magie du cinéma rende l’œuvre intéressante.
Le début du film ressemble à ce que les productions cinématographique nous ont habituées depuis des décennies dans le domaine du film de guerre. Reconstitution assez crédible, photographie travaillée et acteur tout de même assez crédibles dans leurs rôles respectifs.




Donc la première demie heure du film est tout à fait honorable et on se laisse porter par les protagonistes sans trop rechigner, c'est même engageant. L’environnement de la jungle est parfaite avec en plus une brume que je soupçonne naturelle, donne à l'ambiance du film une ambiance très réussie, pas de quoi bouder la suite.





Mais attention au coup de téléphone, le réalisateur qui pense aiguiser la curiosité du spectateur donne beaucoup trop d'indication au milieu de l'histoire et pour ma part tu sens déjà la fin, des personnages c'est certain, mais malheureusement la fin du film et là il y a encore une heure de visionnage.



Arrivé dans un grand bâtiment laissé à l'abandon qui ressemble à une ancien hôtel, lugubre et sombre, on pourrait sa dire que le réalisateur veut nous faire un truc à la Kubrick, encore faut-il trouver la Chambre 237 dans cette grande bâtisse sans portes!



À partir de ce moment tout va malheureusement se détricoter, non pas pour nous éclairer sur les origines du mal qui hante le lieu, mais pour essayer d'étirer en longueur des scènes que l'on sait déjà sans surprises.
Pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé de soigner les décors, la lumière, car dans ce sens là le film, il faut le reconnaitre, de qualité, mais tout sent le réchauffé, vu ailleurs, énormément dans le cinéma asiatique qui à su garder une prédilection pour les histoires de fantômes alors que les occidentaux ont oublié Gasper pour lui préférer Michael Myers.



Néanmoins, au milieu d'un manque de surprise et de créativité, certains points sont remarquables comme ce propos qui est le fil conducteur, voir l'ossature du film, qui est la culpabilité du soldat en temps de guerre et la question de l'acte de tué de manière légitime durant un conflit, mais pouvant déclencher le trauma, la culpabilité du meurtre pour celui qui tue, même sous des ordres.
Il y a aussi une référence très pertinente sur la précédente guerre, celle d'Indochine, où il est question du massacre d'un groupe de soldats français qui parlent encore par radio, radio qui sert de transmission entre l'au-delà et le monde vivant. (Mais on retombe rapidement dans la guignolade avec des récepteur radio qui se mettent à saigner durant les transmissions "lointaines", un trait tout de même un peu grossier car les voix seules étaient suffisamment crédibles pour te mettre le frisson)



Pour conclure je dirais que ce film est tout de même intéressant à regarder car tout n'est pas à jeter dedans, et qu'il est toujours bon d'enrichir sa culture populaire.



L'affiche du film est par contre très pertinente à propos de l'histoire, regardez là attentivement.

Je peux parier que vous arriverez à survivre à ce film!

Quelle chouette chronique, Javel.
On pourrait penser que tu as un job secret aux Cahiers du Cinéma !

javel a écrit: Il y a aussi une référence très pertinente sur la précédente guerre, celle d'Indochine, où il est question du massacre d'un groupe de soldats français qui parlent encore par radio, radio qui sert de transmission entre l'au-delà et le monde vivant

Ca c'est bien flippant, en effet...