Liste de film ayant un rapport direct avec les conflits au Vietnam.
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L'enfer du devoir (film, 2000, avec SL Jackson)
Vénéré par ses hommes, le colonel Terry Childers est presque devenu une légende en combattant sur tout les fronts.
Lorsque l'ambassade américaine au Yemen est cernée par des émeutiers, face à une foule armée et incontrôlable, il ordonne d'ouvrir le feu. Cette tuerie conduit le héros de l'Amérique devant un tribunal militaire.
Abandonné de tous, il se tourne vers un ancien compagnon d'armes, le colonel Hodges, qui va assurer sa défense.
Lorsque l'ambassade américaine au Yemen est cernée par des émeutiers, face à une foule armée et incontrôlable, il ordonne d'ouvrir le feu. Cette tuerie conduit le héros de l'Amérique devant un tribunal militaire.
Abandonné de tous, il se tourne vers un ancien compagnon d'armes, le colonel Hodges, qui va assurer sa défense.
Invité- Invité
Re: Liste de film ayant un rapport direct avec les conflits au Vietnam.
snob a écrit:bollus a écrit:hello, il me semble que la référence à la guerre du vietnam est en fond de propos car c'ets leur derniere soirée avant qu'ils ne se séparent chacun vers des horizons différents et deux d'entre doivent partir au Vietnam. Cela apparaît à la fin d' American grafiti quand ils expliquent ce que sont devenus les protagonistes. Un sera porté disparu au Vietnam. De mémoire , je l'ai vu il y a au moins 25 ans ce film alors à vérifier.
Bonsoir Bollus,
Et merci, je n'avais pas vu l'Edit de Sneeden
Exact pour la relation à la guerre du Vietnam !!
De plus, sans preuve il est vrai, une certaine similitude entre Jack Wolfman ( son propre métier ) dans " American Graffiti " ( 1973 ) en animateur radio...et Adrian Cronauer ( Robin Williams ) aussi dans un rôle d'animateur radio dans " Good Morning Vietnam "( 1987 ).
Cordialement
snob
Bonjour,
D'autant plus exact pour la relation avec la guerre du Vietnam avec :
American Graffiti,- II- la suite (More American Graffiti) est un film américain réalisé par Bill L. Norton, sorti en 1979. Comme son nom l'indique, il est la suite de American Graffiti à l'époque de la guerre du Viêt Nam, des beatniks et des protest songs.
Synopsis :
Le film raconte quatre histoires, séparées d'une année, se déroulant chacune durant un 31 décembre des années 1960. La narration des quatre histoires est imbriquée si bien que le spectateur a l'impression qu'elles se déroulent simultanément et non successivement.
31 décembre 1964, Fremont (Californie) : John Milner est pilote de dragster, invaincu sur cette piste durant toute l'année. Il retrouve ses amis d'American Graffiti (sauf Curt Henderson qui poursuit ses études dans l'est du pays). Il fait également la connaissance d'Eva, une jeune Scandinave dont il tombe amoureux malgré la barrière de la langue.
31 décembre 1965, An Loc (Vietnam) : Terry « l'Affreux » (surnommé « la Grenouille » dans American Graffiti) est soldat durant la guerre du Viêt Nam. Il tente par tous les moyens d'être blessé afin de pouvoir rentrer au pays et retrouver son amie Debbie Dunham.
31 décembre 1966 : Debbie Dunham, optant désormais pour la mode hippie, propose à son compagnon Lance de se marier. Lui, totalement indifférent à cette proposition, préfère se droguer mais est arrêté par l'officier Falfa. Debbie cherche à tout prix à payer sa caution de 212 $. Elle va ensuite à la rencontre d'un groupe de rock pour les persuader d'engager Lance comme guitariste.
31 décembre 1967 : Steve et Laurie sont mariés et ont deux jumeaux. Le couple connaît une grave dispute, Steve refusant que Laurie prenne un emploi. Laurie part se réfugier chez son frère Andy, farouchement engagé dans des manifestations contre la guerre du Viêt Nam.
Le film se termine avec un épilogue concernant les protagonistes reprenant une partie de l' épilogue du premier opus : John Milner se fait tuer par un chauffard ivre sur la route en décembre 1964 ; Terry Fields est porté disparu près d'An Loc, au Vietnam, en décembre 1965 ; Steve Bolander est toujours agent d'assurances à Modesto et sa femme Laurie dirige une association de consommateurs ; Debbie Dunham devient chanteuse de country.
Autour du film
Richard Dreyfuss est le seul à ne pas refigurer au casting. En effet son personnage (Curt Henderson) est censé poursuivre ses études dans l'est du pays puis partir vivre au Canada (vraisemblablement pour éviter d'être appelé sous les drapeaux et envoyé au Vietnam). La véritable raison est que, ayant entre-temps connu le succès avec Les Dents de la mer puis Rencontres du troisième type et remporté l'Oscar du meilleur acteur pour sa prestation dans Adieu, je reste, Richard Dreyfuss a exigé une forte augmentation de salaire, ce que George Lucas lui a refusé. Pendant longtemps, beaucoup pensaient que le personnage de Curt était repris par Scott Glenn pour ce film, ce qui est faux. Finalement, pour compenser l'absence du personnage, ce second volet donne plus d'importance à Debbie (la copine de Terry), alors secondaire dans le premier film.
Pour la séquence de la guerre du Vietnam, certains plans extérieurs en hélicoptère ont été en réalité filmés au-dessus des forêts californiennes près de Stockton. Toute cette séquence fut d'ailleurs entièrement tournée par George Lucas lui-même, contrairement au reste du film qui fut filmé par Bill L. Norton. Cela donne une idée exacte et précise de ce qu'aurait donné Apocalypse Now sous la caméra de Lucas qui devait initialement le réaliser peu après THX 1138 * avant que son ami et mentor Francis Ford Coppola s'empare du projet pour signer le classique du 7ème Art que l'on connait.( source : Wikipédia )
Cordialement
snob
*THX 1138 est un film américain de science-fiction réalisé par George Lucas, sorti en 1971.
C'est le premier long métrage du réalisateur.
Le film est produit par Francis Ford Coppola et les principaux acteurs sont Robert Duvall et Donald Pleasence.
L’œuvre décrit une société totalitaire futuriste, et les tentatives de certains de ses membres pour s'en émanciper : un trailer :
snob- Messages : 328
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Re: Liste de film ayant un rapport direct avec les conflits au Vietnam.
Bonsoir,
Daisy, aussi connu sous le nom « Daisy Girl » ou « Peace, Little Girl », est un spot publicitaire politique télévisuel controversé qui a été diffusé lors de la campagne électorale présidentielle américaine de 1964 pour le compte du démocrate Lyndon B. Johnson. Bien que diffusé une seule fois, le spot est considéré comme l'un des facteurs de la victoire de Johnson contre Barry Goldwater et un important tournant dans l'histoire des campagnes politiques. Il a été créé par Tony Schwartz et Doyle Dane Bernbach. Daisy est la première publicité négative.(source : Wikipédia )
Concept
La publicité débute avec une petite fille âgée de trois ans (Monique M. Corzilius) dans une prairie avec un chant des oiseaux en fond. Elle compte et arrache les pétales d'une marguerite lentement, mais ne connaît toutefois pas ses nombres parfaitement, car elle en répète et les dit dans un faux ordre. Lorsqu'elle atteint le chiffre neuf, une voix masculine sinistre entame le décompte préalable au lancement d'un missile. La fille lève alors les yeux qui fixent le ciel, tandis que la caméra fait un gros plan sur sa pupille, la noircissant. Quand le décompte atteint zéro, la noirceur est remplacée par le flash et un champignon atomique d'une explosion nucléaire.
La voix de Johnson intervient : « Ce sont les enjeux ! Pour faire un monde où chaque enfant de Dieu puisse vivre, ou entrer dans l'obscurité, nous devons soit nous aimer l'un l'autre, soit mourir. » Une autre voix (Chris Schenkel) prend le relais : « Votez pour le président Johnson le 3 novembre. Les enjeux sont trop élevés pour que vous restiez chez vous. »
Cette attaque publicitaire a été conçue pour profiter des commentaires formulés par le candidat présidentiel républicain Barry Goldwater au sujet de la possibilité d'utiliser les armes nucléaires au Viêt Nam.
Cordialement
snob
Daisy, aussi connu sous le nom « Daisy Girl » ou « Peace, Little Girl », est un spot publicitaire politique télévisuel controversé qui a été diffusé lors de la campagne électorale présidentielle américaine de 1964 pour le compte du démocrate Lyndon B. Johnson. Bien que diffusé une seule fois, le spot est considéré comme l'un des facteurs de la victoire de Johnson contre Barry Goldwater et un important tournant dans l'histoire des campagnes politiques. Il a été créé par Tony Schwartz et Doyle Dane Bernbach. Daisy est la première publicité négative.(source : Wikipédia )
Concept
La publicité débute avec une petite fille âgée de trois ans (Monique M. Corzilius) dans une prairie avec un chant des oiseaux en fond. Elle compte et arrache les pétales d'une marguerite lentement, mais ne connaît toutefois pas ses nombres parfaitement, car elle en répète et les dit dans un faux ordre. Lorsqu'elle atteint le chiffre neuf, une voix masculine sinistre entame le décompte préalable au lancement d'un missile. La fille lève alors les yeux qui fixent le ciel, tandis que la caméra fait un gros plan sur sa pupille, la noircissant. Quand le décompte atteint zéro, la noirceur est remplacée par le flash et un champignon atomique d'une explosion nucléaire.
La voix de Johnson intervient : « Ce sont les enjeux ! Pour faire un monde où chaque enfant de Dieu puisse vivre, ou entrer dans l'obscurité, nous devons soit nous aimer l'un l'autre, soit mourir. » Une autre voix (Chris Schenkel) prend le relais : « Votez pour le président Johnson le 3 novembre. Les enjeux sont trop élevés pour que vous restiez chez vous. »
Cette attaque publicitaire a été conçue pour profiter des commentaires formulés par le candidat présidentiel républicain Barry Goldwater au sujet de la possibilité d'utiliser les armes nucléaires au Viêt Nam.
Cordialement
snob
snob- Messages : 328
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Re: Liste de film ayant un rapport direct avec les conflits au Vietnam.
The Story of Wooviet de Ann Hui. 1981.
L’histoire :
Une embarcation de fortune arrive en vue des côtes hongkongaises avec à son bord des réfugiés vietnamiens dont Wu Yuet ( Comprendre Woo Viet). Il fuit le camp de transit où il a assisté à un meurtre par des membres supposé des services secrets Vietnamien. Devant fuir, dans l'attente d'un passeport qui lui permettra de rejoindre les Etats-Unis, il fait la connaissance d'une autre réfugiée. Lors du transit au Philippine, le passeur qui a touché l'argent pour les papiers, vend la jeune femme à un proxénète. Wu Yuet fait tout pour la retrouver et se retrouve sous la coupe d'un chef de gang.
Voilà pour l’histoire. Un film agréable qui garde encore quelques codes que l’on retrouve dans les films HK et Chinois, comme un découpage sec, des utilisations appuyé des gros plans.
Ann Huit lors du tournage de Baot People en 82
La réalisatrice qui fait partie de la même génération de John Woo ou Tsui Hark, qui fit prendre au cinéma Honkongais une nouvelle voie.
Ann Hui, plus documentaire dans son traitement, rompt avec les codes du cinéma HK de l’époque en peignant un fait de société et ne se servant pas de l’action comme seul moteur du film.
Elle rappelle qu’a partir de l’année 78, les pays limitrophes du Vietnam fermèrent tout simplement leurs frontières aux réfugiés. Seul Hong Kong alors encore sous protectorat Anglais, plus libéral accueillait les boat people comme on les nommait.
Les références à la guerre du Vietnam sont plusieurs fois soulignées dans le film. D’abord Woo Viet est un réfugié de la diaspora Chinoise Vietnamienne, qui s’enfuit après les différentes oppressions et exactions que subissent certaine minorité Vietnamienne (Chinoise, Thaï, Cambodgienne) par le régime communiste en place à partir de 1975 sur le sud du pays.
D’autre part, sans l’affirmer clairement, on apprends qu’il a été soldat de l’armée sud vietnamienne et qu’il aurait combattu le Vietcong. Sa manière de bouger, son sans froid face aux différentes péripéties du film nous font penser que ce n’est pas tout à fait un simple troufion, mais plutôt un membre « spécial » aguerrie au maniement des armes et du corps à corps, ce qui donne au personnage, à l’apparence frêle et douce, une vivacité de félin dans l’action.
Ce fut aussi un des premier film de Chow Yun-fat que certain d’entre vous connaissent plus pour son rôle de maitre d’arme dans Tigre et Dragon, ou gangster dans Le Syndicat du Crime de John Woo.
javel- Messages : 3241
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Re: Liste de film ayant un rapport direct avec les conflits au Vietnam.
Un américain Bien Tranquille de Joseph L. Mankiewicz de 1958.
(WIKI):À Saïgon, au Viêt Nam, au début de l'année 1952, pendant la guerre d'Indochine, le journaliste britannique vétéran Thomas Fowler et le jeune Américain Alden Pyle, membre d’une mission d’aide médicale, se disputent les faveurs de la jeune amie vietnamienne de Fowler, Phuong. Parallèlement, Fowler découvre progressivement la véritable personnalité de Pyle, agent sous couverture de la CIA chargé d'apporter un soutien logistique au général Thé dans l'organisation d'attentats contre les Français, faussement attribués au Viet Minh.
C'est ce genre de cinéma que je préfère, bavard et un peu mal doublé (j'ai dégoté un ancien DVD sans VO).
L'histoire est tirée d'une roman de Graham Green de 1955 (une date qui ne s'oublie pas) qui met en parallèle une histoire d'amour entre trois personnages dans le Saïgon de 1952 et la guerre. Ce n'est donc pas à proprement parlé un film de guerre, et si vous voulez un peu d'action ce soir, refaite vous Rambo, c'est plus sûr.
Le début du film, très fidèle au roman commence par une très belle mise en scène du nouvel an chinois dans le quartier de Catina et les décors sont soignée et le film commence comme un simple film policier avec le meurtre, on le saura quelque minutes plus tard, de l'américain bien tranquille. Puis le film se déroule en flashback pour dénouer l'intrigue du meurtre, où plutôt ce qui va conduire au meurtre.
Ce qui fait la force du film c'est surtout l'écriture de Graham Greene qui a su inspirer le scénariste. Les dialogues peuvent être étonnant et en décalage dans certain contexte. par exemple lorsque dans un camp français un journaliste demande à un officier ce qu'il lit alors que les mortiers tonnent au loin, il réponds avec un bon sourire "les pensées de Lamartine, cela me réconforte", hum so french inded!
Néanmoins les scènes qui se succèdent font la part belle au questionnement sur la guerre et plusieurs thèmes qui en découlent comme l'abandon de l'être aimée, native du pays, si l'on doit fuir le pays, où le fait ou non de prendre en considération l'aspect politique, et est-il possible de rester neutre?
Au travers du triangle amoureux qui fait de ce film un drame amoureux, la guerre révèle les contradictions et les utopies des personnages de manière plus volontaire, et les discutions peuvent facilement osciller entre politique et sentiment.
Ce serait divulgâcher, mais ce sont les sentiments qui vont corrompes la neutralité du personnage principal pour lui mettre le nez dans le bourbier et rendre enfin son univers bien moins confortable qu'il ne l'était en restant en dehors du conflit.
En 1957, c'est le premier film de long métrage (parait-il) tourné en Indochine. Fait assez drôle, durant le film on peut y voir une réelle manifestation dans une rue, ce qui donne beaucoup d'intérêt au film. Cette manifestation aurait dû à l'époque être interdite, mais les policiers qui se dépêchèrent sur place pour la stopper virent l'équipe de cinéma et pensèrent que c'était une reconstitution !
Graham Greene dans son roman avait eu un peu la dent dure vis à vis de l'influence croissante des USA dans le conflit Indochinois et voulait au travers de son livre dénoncer les ingérences dangereuses des services de renseignements US. Car ce qui n'est pas dit dans le film, qui élude et adouci beaucoup le rôle du jeune "américain bien tranquille", c'est qu'il travail en fait pour la CIA et fait œuvre d'agent pourvoyeur de déstabilisation politique.
Malheureusement pour lui le Viet-minh n'est pas non plus dupe du double jeu du service. L'auteur du roman, devant l'aspect à ses yeux trop lisse et pas assez critique du film, le désavoua.
Lors d'un attentat contre Alden Pyle et le journaliste anglais, une phrase de ce dernier m'a fait beaucoup rire car elle résume à elle seule tout le film, à la manière d'une critique acerbe de la situation un peu désespérer des protagonistes dans ce drame, et qui au final ne croient pas à grand chose.
"Qui diable vous a demandé de me sauver la vie!? Nous ne sommes pas dans un film de guerre! Et ce n'est même pas vous qui épouserez l'héroïne à la fin!"
Le seul bémol de ce film c'est le casting des personnages les plus importants, les vietnamiennes! Comme cela se faisait à l'époque en règles général les acteurs ou actrices occidentaux jouent des rôles ethniques (indien, chinois, etc) sans vraiment en avoir l'apparence. Ainsi l'actrice principal qui joue la belle Phuong est en effet très belle, mais pas plus Phuong que King kong serait crédible dans le rôle d'une panthère.
En conclusion un bon film de Mankiewicz qui maitrise parfaitement sa direction d'acteur, les mouvements de foule et la photographie (toujours plaisant ce noir et blanc des années 50). Les dialogues qui font presque figure de débats vous invitent à réflexion à chaque répliques, du grand art.
Il faut noter aussi que l'acteur Audie Murphy qui joue le rôle de l'américain bien tranquille est un ancien combattant croulant sous les médailles!!
Je vous en laisse juge, ce n'était pas un rigolo:
Medal of Honor
Distinguished Service Cross
Silver Star (2)
Legion of Merit
Bronze Star Medal (2, 1 "V" device)
Purple Heart (3)
Legion of Honour (France)
Croix de Guerre with silver star (France)
Croix de Guerre with palm (3, France)
Croix de Guerre with palm (Belgium)
Outstanding Civilian Service Medal
Texas Legislative Medal of Honor
(WIKI):À Saïgon, au Viêt Nam, au début de l'année 1952, pendant la guerre d'Indochine, le journaliste britannique vétéran Thomas Fowler et le jeune Américain Alden Pyle, membre d’une mission d’aide médicale, se disputent les faveurs de la jeune amie vietnamienne de Fowler, Phuong. Parallèlement, Fowler découvre progressivement la véritable personnalité de Pyle, agent sous couverture de la CIA chargé d'apporter un soutien logistique au général Thé dans l'organisation d'attentats contre les Français, faussement attribués au Viet Minh.
C'est ce genre de cinéma que je préfère, bavard et un peu mal doublé (j'ai dégoté un ancien DVD sans VO).
L'histoire est tirée d'une roman de Graham Green de 1955 (une date qui ne s'oublie pas) qui met en parallèle une histoire d'amour entre trois personnages dans le Saïgon de 1952 et la guerre. Ce n'est donc pas à proprement parlé un film de guerre, et si vous voulez un peu d'action ce soir, refaite vous Rambo, c'est plus sûr.
Le début du film, très fidèle au roman commence par une très belle mise en scène du nouvel an chinois dans le quartier de Catina et les décors sont soignée et le film commence comme un simple film policier avec le meurtre, on le saura quelque minutes plus tard, de l'américain bien tranquille. Puis le film se déroule en flashback pour dénouer l'intrigue du meurtre, où plutôt ce qui va conduire au meurtre.
Ce qui fait la force du film c'est surtout l'écriture de Graham Greene qui a su inspirer le scénariste. Les dialogues peuvent être étonnant et en décalage dans certain contexte. par exemple lorsque dans un camp français un journaliste demande à un officier ce qu'il lit alors que les mortiers tonnent au loin, il réponds avec un bon sourire "les pensées de Lamartine, cela me réconforte", hum so french inded!
Néanmoins les scènes qui se succèdent font la part belle au questionnement sur la guerre et plusieurs thèmes qui en découlent comme l'abandon de l'être aimée, native du pays, si l'on doit fuir le pays, où le fait ou non de prendre en considération l'aspect politique, et est-il possible de rester neutre?
Au travers du triangle amoureux qui fait de ce film un drame amoureux, la guerre révèle les contradictions et les utopies des personnages de manière plus volontaire, et les discutions peuvent facilement osciller entre politique et sentiment.
Ce serait divulgâcher, mais ce sont les sentiments qui vont corrompes la neutralité du personnage principal pour lui mettre le nez dans le bourbier et rendre enfin son univers bien moins confortable qu'il ne l'était en restant en dehors du conflit.
En 1957, c'est le premier film de long métrage (parait-il) tourné en Indochine. Fait assez drôle, durant le film on peut y voir une réelle manifestation dans une rue, ce qui donne beaucoup d'intérêt au film. Cette manifestation aurait dû à l'époque être interdite, mais les policiers qui se dépêchèrent sur place pour la stopper virent l'équipe de cinéma et pensèrent que c'était une reconstitution !
Graham Greene dans son roman avait eu un peu la dent dure vis à vis de l'influence croissante des USA dans le conflit Indochinois et voulait au travers de son livre dénoncer les ingérences dangereuses des services de renseignements US. Car ce qui n'est pas dit dans le film, qui élude et adouci beaucoup le rôle du jeune "américain bien tranquille", c'est qu'il travail en fait pour la CIA et fait œuvre d'agent pourvoyeur de déstabilisation politique.
Malheureusement pour lui le Viet-minh n'est pas non plus dupe du double jeu du service. L'auteur du roman, devant l'aspect à ses yeux trop lisse et pas assez critique du film, le désavoua.
Lors d'un attentat contre Alden Pyle et le journaliste anglais, une phrase de ce dernier m'a fait beaucoup rire car elle résume à elle seule tout le film, à la manière d'une critique acerbe de la situation un peu désespérer des protagonistes dans ce drame, et qui au final ne croient pas à grand chose.
"Qui diable vous a demandé de me sauver la vie!? Nous ne sommes pas dans un film de guerre! Et ce n'est même pas vous qui épouserez l'héroïne à la fin!"
Le seul bémol de ce film c'est le casting des personnages les plus importants, les vietnamiennes! Comme cela se faisait à l'époque en règles général les acteurs ou actrices occidentaux jouent des rôles ethniques (indien, chinois, etc) sans vraiment en avoir l'apparence. Ainsi l'actrice principal qui joue la belle Phuong est en effet très belle, mais pas plus Phuong que King kong serait crédible dans le rôle d'une panthère.
En conclusion un bon film de Mankiewicz qui maitrise parfaitement sa direction d'acteur, les mouvements de foule et la photographie (toujours plaisant ce noir et blanc des années 50). Les dialogues qui font presque figure de débats vous invitent à réflexion à chaque répliques, du grand art.
Il faut noter aussi que l'acteur Audie Murphy qui joue le rôle de l'américain bien tranquille est un ancien combattant croulant sous les médailles!!
Je vous en laisse juge, ce n'était pas un rigolo:
Medal of Honor
Distinguished Service Cross
Silver Star (2)
Legion of Merit
Bronze Star Medal (2, 1 "V" device)
Purple Heart (3)
Legion of Honour (France)
Croix de Guerre with silver star (France)
Croix de Guerre with palm (3, France)
Croix de Guerre with palm (Belgium)
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javel- Messages : 3241
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Re: Liste de film ayant un rapport direct avec les conflits au Vietnam.
Pas vu, mais tu m'as définitivement donné envie ! Sympa l'anecdote de la manif !
Puff- Messages : 2402
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Greetings de Brian de Palma.
Greetings. Film de Brian de Palma de 1968. 88 minutes
Distributiuon
• Jonathan Warden : Paul Shaw
• Robert De Niro : Jon Rubin
• Gerrit Graham : Lloyd Clay
Et un caméo de Brian de Palma : l'homme assis devant le bureau de recrutement de l'armée
Ce n’est pas le premier film de Brian de Palma, c’est son second, mais ce fut le premier à sortir sur les écrans américains.
Trois amis, Paul, Jon et Loyd cherchent à se faire réformer pour ne pas partir à la guerre du Vietnam.
En attendant les résultats de leur tentatives ils suivent leurs obsessions. L’un essaye de trouver la vérité sur l’assassinat de Kennedy, l’autre par peur du rejet amoureux échafaude des plans de voyeurisme pour draguer, et le troisième tente sa chance sur le courrier du cœur « par ordinateur » (Computer date).
Le film qui commence par un plan fixe d’une télévision diffusant un discours de Lindon Johnson sur le besoin d’intensifier la guerre au Vietnam pourrait laisser croire que la narration va rester sur les rails d’une revendication politique. La suite nous le fait penser aussi lorsque l’on suit la « formation » délivrée par des deux amis de Paul pour le transformer soit en folle tordue, sois en paranoïaque fébrile et radical.
Les séquences qui virent presque au burlesque ne manquent pas de sel, mais cette ligne directrice va peu à peu s’orienter vers les obsessions des protagonistes et l’aspect politique devient vite une satire sociale où se mêle un érotisme lié à l’époque de la libération sexuel aux états unis.
Le flower power ici ne fait pas front avec la guerre, c’est juste une toile de fond où les personnages se débattent un peu, ni hippy, ni patriote, juste des gars sans buts qui cherchent à trouver leurs chemins.
Attention, je divulgâche dans les lignes qui suivent :
Après maintes péripéties, Jon le voyeur (qui est joué par De Niro) rate son entretient en jouant un extrémiste raciste qui veut « tuer 50 jaunes par jour » et fini par se faire draguer par une photographe qu’il avait été voir pour faire une photo de passeport pour quitter le pays. Au final, on le retrouve interviewé par la télévision en pleine guerre du Vietnam où on le voit toujours obsédé par son voyeurisme.
Lyndon Johnson revient pour le clap de fin en reprenant une phrase que son discours entendu au début comme pour souligner l’absurdité de son propos.
Brain de Palma à cette époque est fasciné par le cinéma Italien et la nouvelle vague. Il y a bien sûr dans ce film tous les dogmes cinématographiques de Godard avec des plans de coupe abruptes, des acteurs lisant des livres face caméra, des scène tournées directement caméra à l’épaule dans la rue avec de vrai passant comme figurants, etc.
Rien dans ce film de préfigure le Brain de Palma d’Outrage, rien dans le personnage de De Niro ne laisse présager la dureté de son personnage dix ans plus tard dans The Deer Hunter de Cimino.
Film OVNI si l’en est, car Brian de Palma suite au succès de ce film à l’époque, quittera New York pour LA où il fit alors sa grande carrière de film très éloigné de la nouvelle vague et du cinéma Italien…
Distributiuon
• Jonathan Warden : Paul Shaw
• Robert De Niro : Jon Rubin
• Gerrit Graham : Lloyd Clay
Et un caméo de Brian de Palma : l'homme assis devant le bureau de recrutement de l'armée
Ce n’est pas le premier film de Brian de Palma, c’est son second, mais ce fut le premier à sortir sur les écrans américains.
Trois amis, Paul, Jon et Loyd cherchent à se faire réformer pour ne pas partir à la guerre du Vietnam.
En attendant les résultats de leur tentatives ils suivent leurs obsessions. L’un essaye de trouver la vérité sur l’assassinat de Kennedy, l’autre par peur du rejet amoureux échafaude des plans de voyeurisme pour draguer, et le troisième tente sa chance sur le courrier du cœur « par ordinateur » (Computer date).
Le film qui commence par un plan fixe d’une télévision diffusant un discours de Lindon Johnson sur le besoin d’intensifier la guerre au Vietnam pourrait laisser croire que la narration va rester sur les rails d’une revendication politique. La suite nous le fait penser aussi lorsque l’on suit la « formation » délivrée par des deux amis de Paul pour le transformer soit en folle tordue, sois en paranoïaque fébrile et radical.
Les séquences qui virent presque au burlesque ne manquent pas de sel, mais cette ligne directrice va peu à peu s’orienter vers les obsessions des protagonistes et l’aspect politique devient vite une satire sociale où se mêle un érotisme lié à l’époque de la libération sexuel aux états unis.
Le flower power ici ne fait pas front avec la guerre, c’est juste une toile de fond où les personnages se débattent un peu, ni hippy, ni patriote, juste des gars sans buts qui cherchent à trouver leurs chemins.
Attention, je divulgâche dans les lignes qui suivent :
Après maintes péripéties, Jon le voyeur (qui est joué par De Niro) rate son entretient en jouant un extrémiste raciste qui veut « tuer 50 jaunes par jour » et fini par se faire draguer par une photographe qu’il avait été voir pour faire une photo de passeport pour quitter le pays. Au final, on le retrouve interviewé par la télévision en pleine guerre du Vietnam où on le voit toujours obsédé par son voyeurisme.
Lyndon Johnson revient pour le clap de fin en reprenant une phrase que son discours entendu au début comme pour souligner l’absurdité de son propos.
Brain de Palma à cette époque est fasciné par le cinéma Italien et la nouvelle vague. Il y a bien sûr dans ce film tous les dogmes cinématographiques de Godard avec des plans de coupe abruptes, des acteurs lisant des livres face caméra, des scène tournées directement caméra à l’épaule dans la rue avec de vrai passant comme figurants, etc.
Rien dans ce film de préfigure le Brain de Palma d’Outrage, rien dans le personnage de De Niro ne laisse présager la dureté de son personnage dix ans plus tard dans The Deer Hunter de Cimino.
Film OVNI si l’en est, car Brian de Palma suite au succès de ce film à l’époque, quittera New York pour LA où il fit alors sa grande carrière de film très éloigné de la nouvelle vague et du cinéma Italien…
javel- Messages : 3241
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Les Visiteurs/ Elia Kazan/1972 DRAME
Les visiteurs (The Visitors) de 1972 est un film atypique de ce que le grand Elia Kazan avait fait auparavant.
En effet ce film indépendant, avec une production réduite, ressemble plus à une film de la nouvelle vague française qu'a une production formatée américaine.
Comme pour le film Greetings, les cinéastes US semblent attirés par une nouvelles écritures, un nouveau souffles, loin des studios et des gros effets.
L'histoire (Sens Critique): Après deux ans de prison pour le viol et le meurtre d'une jeune vietnamienne, Tony et Mike, deux anciens soldats du Vietnam, sont libérés. Leur unique but est de retrouver Bill Schmidt, également soldat au Vietnam, qui les a dénoncés pour ce crime.
Le jeune James Wood dont c'est le deuxième film, qui tient le rôle de Bill Schmidt est d'une grande justesse. Son personnage à la fois traumatisé par la guerre mais qui à trouvé un équilibre au sein de sa famille, ce sent coupable d'avoir dénoncé ces camarades.
Le film est presque un huit clos dans cette ferme isolée en hiver qui sert de décor au développement d'une tension qui ne fait que s’accroitre au fur et à mesure que la parole va se libérer. La température extérieure semble transpirer sur l'ambiance intérieure, qui se tend de plus en plus couverte par un faux semblant de politesse feinte.
Le personnage du beau père est un élément central dans cette pièce malaisante: Ancien combattant de la seconde guerre mondiale, dans le pacifique, il ne cesse dans son alcoolémie de comparer et de rabaisser la guerre du Vietnam qui pour lui est un échec et montre son antipathie envers son gendre Bill qu'il trouve trop sensible, trop intello pour une ancien combattant.
Par contre il trouve les visiteurs plus en accord avec son tempérament et ne se rend pas compte du danger qu'il fait courir à sa propre fille par cette acceptation.
Film psychologique s'il en est, c'est un film précieux par la justesse des rôles et les divers éléments qui nous renvoie à la complexité de la guerre en général et plus précisément celle du Vietnam pour les Américain de l'époque, car remis dans son contexte, nous sommes en 72 et les USA commencent seulement à partir du Vietnam, ce qui donne au film un lustre particulier.
Sur cette image très fidèle au talent de Kazan, un des visiteur de Bill regardant le fils de celui dont il veut se venger: Regrette-t-il le temps perdu en prison, envie-t-il la famille que Bill à construit, se souvient-il de la prison dont il sortira peut-être jamais?
Distribution
Patrick McVey as Harry Wayne (le père)
Patricia Joyce as Martha Wayne (La femme de Bill)
James Woods as Bill Schmidt
Steve Railsback as Mike Nickerson (Visiteur)
Chico Martínez as Tony Rodrigues (Visiteur)
Durée : 90 minutes
Extrait.
En effet ce film indépendant, avec une production réduite, ressemble plus à une film de la nouvelle vague française qu'a une production formatée américaine.
Comme pour le film Greetings, les cinéastes US semblent attirés par une nouvelles écritures, un nouveau souffles, loin des studios et des gros effets.
L'histoire (Sens Critique): Après deux ans de prison pour le viol et le meurtre d'une jeune vietnamienne, Tony et Mike, deux anciens soldats du Vietnam, sont libérés. Leur unique but est de retrouver Bill Schmidt, également soldat au Vietnam, qui les a dénoncés pour ce crime.
Le jeune James Wood dont c'est le deuxième film, qui tient le rôle de Bill Schmidt est d'une grande justesse. Son personnage à la fois traumatisé par la guerre mais qui à trouvé un équilibre au sein de sa famille, ce sent coupable d'avoir dénoncé ces camarades.
Le film est presque un huit clos dans cette ferme isolée en hiver qui sert de décor au développement d'une tension qui ne fait que s’accroitre au fur et à mesure que la parole va se libérer. La température extérieure semble transpirer sur l'ambiance intérieure, qui se tend de plus en plus couverte par un faux semblant de politesse feinte.
Le personnage du beau père est un élément central dans cette pièce malaisante: Ancien combattant de la seconde guerre mondiale, dans le pacifique, il ne cesse dans son alcoolémie de comparer et de rabaisser la guerre du Vietnam qui pour lui est un échec et montre son antipathie envers son gendre Bill qu'il trouve trop sensible, trop intello pour une ancien combattant.
Par contre il trouve les visiteurs plus en accord avec son tempérament et ne se rend pas compte du danger qu'il fait courir à sa propre fille par cette acceptation.
Film psychologique s'il en est, c'est un film précieux par la justesse des rôles et les divers éléments qui nous renvoie à la complexité de la guerre en général et plus précisément celle du Vietnam pour les Américain de l'époque, car remis dans son contexte, nous sommes en 72 et les USA commencent seulement à partir du Vietnam, ce qui donne au film un lustre particulier.
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