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Nous étions à Dien Bien Phu

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Nous étions à Dien Bien Phu  Empty Nous étions à Dien Bien Phu

Message  javel Lun 10 Oct 2016 - 23:10

Nous étions à Dien Bien Phu. De Jean Pouget. Presse de la Cité éditions. 1964. 427 pages (Photographie et illustrations incluent.)

Nous étions à Dien Bien Phu  Nous-e11

Pourquoi lire encore un livre sur Dien Bien Phu alors que je viens d'en lire deux très bons*? Et bien c'est à cause de l'une de ces deux lectures que je me suis replongé dans la bataille. En effet, dans Paroles de Dien Bien Phu, il est fait mention de cet ouvrage, et surtout du commentaire de l'auteur Jean Pouget a son propos.

[Après une introduction sur les batailles passées vieilles de plusieurs siècles et encore commentées et discutées de nos jours, et les décisions des pouvoirs politiques de l'époque]
[.] Pierre Mendes France, alors président du conseil, constitua par décret une commission d’enquête, placée sous l’autorité du Général Catroux, en précisant que « quelles que ce soient les conclusions de la commission, le rapport sera rendu public. » Il le fut mais dix sept ans plus tard [.]. Les gouvernements successifs s’étaient opposés à cette publication. Le général Catroux, le jour de ses quatre-vingt-treize ans, me confiât cette histoire, ajoutant : « M. Bourgès-Monoury* me demanda de lui remettre l’archive de la commission . j’ai refusé ! » Il n’existait que trois exemplaires de rapport dont deux étaient entre les mains du pouvoir politique. Voulait-il s’affranchir de toute responsabilité ? Pourquoi ? La raison en est simple : Quelle que soit la forme du gouvernement, le politique ne peut avoir tord face au militaire. C’est une loi universelle en démocratie, quant pouvoir politique et commandement sont séparés...[…]
Mon livre fut publié en 1964 aux Presses de la Cité, sous le titre Nous Étions à Dien Bien Phu. Il reçut d'excellentes critiques... avant d'être brusquement retiré de la distribution au bout d'un mois. L'éditeur, M. Nielsen, m'en informa en me confiant que la demande venait du ministre. Sans doute la loi politique face au militaire s'appliquait-elle encore.

Donc piqué de curiosité j’ai cherché, trouvé, et lu ce livre pour savoir si j’y allais y découvrir de fabuleuses et inavouables révélations.

Afin de tenter de faire lire l’ami CuiCui de ce forum, j'oserais dire que oui ! Et que mes yeux ont en été brûlés par une vérité trop insolente à mon regard profane. Mais… non.

Je pense que même si en 1964, alors que la guerre du Vietnam allait prendre une nouvelle dimension catastrophique, ce livre aurait pu en effet mettre beaucoup de monde en face de ses contradictions et ses insuffisances, il est maintenant bien moins percutant suite aux nombreux ouvrages qui se sont fait jour par la suite. Le recul historique nous amène une nouvelle lecture, et les plaies ouvertes sont depuis longtemps refermés par les générations ignorantes.

Néanmoins il faut reconnaître à Jean Pouget d’être un sacré bonhomme* qui bien que sur le terrain, a su retranscrire de manière fine, distanciée, documentée, le déroulement de la bataille, depuis sa préparation, son élaboration, son action et sa terrible finalité.

Son écriture est habile, et son passé militaire ne la rend pas du tout aride. Sa narration ressemble un peu à celle de Jean Lartéguy, qui d’ailleurs lui avait dédicacer son célèbre « Les centurions".

Ses descriptions des premières heures des assauts Vietminh sur Béatrice puis de Gabrielle vous donnent un aperçu cinglant de ce que fut l’obstination Viet-minh et de la force de la résistance Française.

Toujours dans un souci de partage, Jean Pouget reste relativement neutre, mais parfois il se laisse aller à des jugements bien senties lorsqu’il fait le constat que de nombreuses personnalités et gens influents sont passés dans le camp retranché avant sa chute, et qui auraient due intervenir pour stopper cette opération :

Quelle erreur humaine ne mérite pas l’indulgence et le pardon après la pénitence ? Mais renier ses responsabilités… et laisser 10 000 hommes crever pour ça… Alors, ce n’est pas Piroth* qui aurait dû se suicider de honte, ce n’est pas Castries ou Navarre, mais ceux là, les lucides, les clairvoyants qui se sont tus quant il fallait du courage pour parler, ou qui ont parlé quant il suffisait d’avoir l’honneur de se taire.

Voilà un jugement bien vif et amer. Mais comme il ne notera plus loin, le sort de Navarre et Castrie entre les mains des soldats prisonniers du Viet-Minh aurait pu être bien moins honorable.

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Jean Pouget dans ce livre nous éclaire par contre beaucoup sur l’affaire des rats de la Nam Youm (rivière passant dans le camp). Les rats de Nam Youm étaient des déserteurs, mais qui ne sont pas passé à l’ennemi, mais simplement refusé de se battre et déserté leurs positions.
Sur les berges escarpées de la rivière, une petite ville troglodyte s’était creusée. Les rats vivaient de rapines et même récupérait les ravitaillements parachutés qui n’avaient pas attiré l’attention des combattants.
Les rats faisait du trafic en tout genre, et c’est ainsi que les combattants pouvaient acheter des cigarettes et de l’alcool moins chers qu’au dépôt.
Cela créa quelques tensions et un jour un officier qui découvrit des caisses de sang de transfusion dans une grotte, fou de rage, liquida ses occupants pour récupérer les précieuses caisses que les rats n’avaient pas pu vendre (et qui servaient de lit…)

Il y décrit aussi un passage savoureux où l’un des « radar »* découvre la planque d’un trafiquant dans le village Thaï de Dien Bien Phu. Cette planque, ni plus ni moins qu’un spacieux abris souterrain, abrite un mobilier de luxe avec le confort des meilleurs hôtels de Saigon. Cerise sur le gâteau, le propriétaire qui a déserté la cuvette suite à une subite rage de dent, à laisser avec les meubles sa seconde épouse, une magnifique Annamite maniérée, francophone qui deviendra durant un temps l’hôtesse des deux radars.

On apprend aussi l’histoire d’une célèbre photo d’un légionnaire blessé, qui est en fait, était bien bidonnée, mais avait fait son effet et eu les honneurs de devenir une célèbre couverture de Paris Match.

Paris Match n°266 du 1/5/1954
Nous étions à Dien Bien Phu  Paris-10

La fin du livre, comme la fin du camp retranché, et magistralement enlevé (pardonné le jeu de mot.)
L’auteur retranscrit les différents mouvements par des petits chapitres aux allures de télégramme de presse. On saute du Nord Laos à Genève, du centre de Dien Bien Phu à Saigon, et de Paris à Hanoï. Le style est sec et rapide, haletant, et même en connaissant l’issu de l'histoire, on se demande si à notre grande surprise, Pouget, et les hommes vaillants qu’il décrit ne vont remporter la bataille tant ils se battent encore comme des beaux diables! …Non, mais on ressort de cette lecture le cœur battant plus rapidement.

Encore un ouvrage de référence que je conseil au passionné pour deux bonnes raisons :
- Ce livre n’a jamais été réédité et donc d’ici quelques années, les livres en ventes seront de plus en plus abîmés et de plus en plus rare. (On trouve un édition poche dans la même année) Le prix est vraiment raisonnable car visiblement oublié au fond du poussiéreux coffre sans fond de l'histoire.
- L’auteur est un ancien de Dien Bien Phu, donc sans prendre ses écrits pour paroles d’Évangile, c’est un sacré témoignage qui mérite que l’on s’y attarde.

En espérant vous avoir donné envie.



Index


* Dien Bien Phu, Un coin d'enfer de Bernard Fall , et Paroles de Dien Bien Phu de Pierre Journoud et Hugues Tertrais.

*Bourgès Monoury fut Président du conseil du 13 juin 1957 au 6 novembre 1957. C'est un personnage politique bien au courant de la situation Indochinoise car c'est lui qui négocia avec les Américains l’accroissement des aides militaires en 53.
Nous étions à Dien Bien Phu  Bourg%C3%A8s-Maunoury

*Jean Pouget, ancien résistant, Saint Cyrien, participe à la bataille du Rhin puis est blessé.
Aide de camp du général Navarre, il est en première ligne et connaît tout les dessous des cartes. Parachuté sur Dien Bien Phu il sera fait prisonnier. De cette aventure il en écrira un roman Le Manifeste du Camp N°1 où il relate les technique d'endoctrinement des Viet cong.
Nous étions à Dien Bien Phu  Auteur_37

* Le Lieutenant colonel Piroth était le responsable de l’artillerie du camp, et peu avant la chute de Dien Bien Phu, fou de rage et d’impuissance, il se retira dans son PC et se fit exploser une grenade contre la poitrine. Le commandement du camp nota dans son registre qu’il était mort au combat, mais l’information fut un coup dur pour le morale des troupes qui ne doutèrent pas de l’origine de sa mort.


* À Dien Bien Phu Les Radars étaient : le lieutenant de réserve Péraud, photographe et journaliste pour le magazine de l’armée « Caravelle », et Pierre Schoendoerffer, réalisateur bien connu pour son fabuleux « 317eme Section. » Ils furent surnommés ainsi par les autres militaires car ils avaient le don de se trouver toujours là où il fallait être.

L'édition de poche.
Nous étions à Dien Bien Phu  Poket_10


Dernière édition par javel le Lun 12 Déc 2016 - 22:23, édité 1 fois
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Message  toitoine66 Jeu 13 Oct 2016 - 14:10

"Le sacrifice de la vie est quelque chose d’énorme, il n'y en a qu'un qui soit plus terrible, le sacrifice de l'honneur"
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Message  javel Jeu 13 Oct 2016 - 14:55

Ah Toitoine, plus je lis des livres d'histoire, moins j'y trouve de gloire et d'honneur même si le Père Wamberger savait de quoi il parlait.


Ces deux principes, et ce n'est pas les auteurs que j'ai lu, souvent des militaires, qui me contrediront, c'est souvent un verni que l'on pose sur l'histoire pour lui donner un brillant qu'elle n'a jamais eu.

Je serais plutôt partisan du courage, qui pour Dien Bien Phu fut une vertu cardinale. Toitoine, si on fait défiler les (sur) vivants auréolés de gloire, c'est sûrement pour nous faire mieux oublier les fantômes qui suivent derrière.

Grâce à toi, et je t'en remercie, je vais me creuser un peu les méninges pour prendre la mesure de ces deux principes employés copieusement dans les évocations militaires.
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Message  toitoine66 Mar 18 Oct 2016 - 0:44

Hello Javel

Oui c'est vrai, je pense aussi qu'aucun soldats ne tire une quelconque satisfaction a voir ses tripes se répandre sur le sol... et cela est valable pour toute les guerres. Mais quand je parle d'honneur ,pour l'indochine, c'est celui de ne pas abandonner ses camarades pris dans la fournaise de Dien Bien Phu.

Les 709 volontaires non brevetés choisis parmis tout les corps d'armée qui ont sautés sachant éperdument que tout été perdu c'est bien  la preuve que certains hommes son prêt a se sacrifier pour d'autres. Après qu'il y ai eut une récupération militaire de ces actes héroïque cela ne date pas d'hier,  cela fait parti des règles du jeu si on peut dire... Le but est de galvaniser les prochaines jeunesses et encourager ce genres d'acte qui ne font pas  l'unanimité dans les faits de guerre. Pour beaucoup de soldats le but, et le seul, est de survivre. Mais parfois dans le chaos il y a des hommes qui sortent du lot par des actes qui font l'honneur de leurs camardes puis celle de l'armée qui les glorifies.

Pour l'indo, il faut remettre les choses dans leur contexte, l'honneur était d'avoir sus se battre jusqu’à la fin, pour ne pas revivre la honte d'une défaite rapide et écrasante qu'a vécu l'armée française en 1940 (défaite qui fait encore écho aujourd'hui). Savoir sublimer une victoire ou une défaite c'est savoir pérenniser une armée qui a besoin de ce genres de faits pour subsister. Qui va s'engager dans une armée qui a la réputation de perdre ou d'abandonner ? personne...
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Message  javel Mar 18 Oct 2016 - 9:08

Merci Toitoine pour ce développement.

Tu fais bien de parler des volontaires. C'est un cas assez exceptionnel! Car en effet , tout était perdu, et ils y sont allé quant même en sachant que leur chance de rentrer était mince.
Chose extraordinaire, c'est q'une grande partie des volontaires, n'étaient pas des combattants aguerris, ils sortaient souvent d'un bureau, d'un service technique ou autre sans jamais avoir combattu réellement au front avant.
Beaucoup de témoignages le confirme, et comme je l'avais rapporté dans "Paroles de Dien Bien Phu", ces volontaires ont été aussi vaillants que les "vétérans" qui se battaient depuis plusieurs mois.

C'est une belle leçon.

D'ailleurs dans ce livre, il y a pas mal de retour Nord Vietnamien, et ils reconnurent avoir subi des pertes énormes alors qu'ils s'attendaient balayer le camp dans les meilleurs délais.
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Message  blueballs Sam 22 Oct 2016 - 8:43

Une petite remarque en passant justement, je viens de visionner un doc lors d'une de mes dernières pérégrinations, il s'agissait de troupes américaines d'élite stationnées dans un endroit plutôt "chaud" en Afgha.

Ce qui m'a justement frappé, c'est que ces boys insistaient beaucoup sur le fait que leurs camarades faisaient parfois acte de courage en abandonnant pas un des leurs blessé sur le terrain ou en se sacrifiant pour sauver la majorité lors d'une mauvaise passe. Bref pour faire court, ce qui passait pour plus "commun" lors de précédents conflits lors de mes lectures devient peut-être aujourd'hui d'une exceptionnelle bravoure.

C'est peut-être subjectif de ma part, mais c'est un peu l'impression que m'a laissé ce doc et que j'ai parfois à la vision et lecture de livres sur des conflits plus contemporains.
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Message  javel Sam 22 Oct 2016 - 12:16

Sauver un camarade sous le feu de l'ennemi est souvent motif à médaille. Quelque part, cela reste l'aspect "humaniste" et donc sacré et respecter au sein des armées en général, est bien celui de sauver la vie de ses camarade, quitte à sacrifier la sienne.

Lors du conflit Vietnamo-américain, les Viet cong ont su profiter assez lâchement de ce que les soldats US venaient toujours au secours d'un des leur blessé, pour pouvoir en blesser un autre... Ce fut d'ailleurs un cas d'école dont l'héritage c'est propagé dans bien d'autre conflits par la suite.
Lor de la guerre du Vietnam, il y eu beaucoup de sauvetage lors des combats, peut-être était-ce justement un acte qui permettait aux soldats de retrouver un sens à leurs combats dans une guerre qui manquait de point de repères clairs.

Je pense que quelque soit le conflit, cela reste un acte exceptionnel. D'ailleurs dans quelques semaines, Mel Gibson sortira un film (Tu ne tueras point dont le sujet principal est justement cet acte de bravoure, mais cette histoire se déroulera lors de la seconde guerre mondiale.





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Message  toitoine66 Sam 22 Oct 2016 - 14:59

Ah oui cool un nouveau film de guerre Smile

Dans le genre, qui illustre bien nos propos, tu as "la mémoire de nos pères" de Clint Eastwood. Film sur la seconde guerre mondiale qui traite de la récupération politique de faits de guerre, le film tourne autour  de la célébrissime photo prise sur le sommet du mont Suribachi durant la bataille d'Iwo Jima. Vraiment, c'est un film très intéressant qui dévoile comment des actes simples, comme celui ci, peuvent devenir un symbole fort pour toute une nation.  

Nous étions à Dien Bien Phu  14624710

Je dirais pour le sujet des infirmiers, que c'est plutôt durant la seconde guerre mondiale que les choses ont changé, ce sont les japonais qui en on ont fait des cibles prioritaire, car pour un doc au sol c'est des dizaines de GI's perdu . Les allemands avaient une certaine éthique a ce sujet (pas toujours respecté par tout le monde) mais je pense que c'est une tradition hérité des guerres prussienne et de la première guerre.

Attention que ce sois du coté de l'Axe ou des alliées il y eut pas mal de crimes de guerre commis malgré ces règles de guerre. Pour exemple au procès de Nuremberg un équipage de bombardier américain fut jugé pour crime de guerre a l'encontre d'un sous marin allemand qui avait hissé un drapeau de la croix rouge et qui avait fait surface pour venir au secoure des naufragés d'un bateau qu'il venait de torpiller. Malgré le drapeau et les centaines de rescapés présent sur le pont, le bombardier les a mitraillé...

A cette époque il y avait un respect "des règles de la guerre" qui ont totalement explosé au cours de la seconde guerre mondiale et durant les conflit a venir. Aujourd'hui sortir un drapeau blanc c'est courir au suicide...
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