TUNNEL RATS

En zappant à la télé, je suis tombé sur un reportage concernant "El Chapo" et ils ont parlé des rats du tunnel de la patrouille frontalière.
Comme quoi il y a toujours du fromage à grignoter sous terre.


Suite à des recherches sur le net, je vous fais part de ce reportage de John Wilkens du San Diego Union-Tribune du 26 novembre 2017 :

- "Dans Back Story d'aujourd'hui, le chroniqueur John Wilkens parle de son article sur les rats du tunnel de la patrouille frontalière.

Q : Se comparent-ils vraiment à des rats ?

A : Cue les blagues sur les rongeurs, hein ? Le terme Tunnel Rats est considéré par eux comme un insigne d'honneur. C'est un hommage aux soldats américains qui sont entrés dans la clandestinité pendant la guerre du Vietnam à la recherche des troupes ennemies.

Les agents de la patrouille frontalière reconnaissent rapidement qu'ils ne font aucun combat au corps à corps, mais c'est toujours un travail risqué, naviguant dans des espaces restreints dont la stabilité du sol et la qualité de l'air sont douteuses, attentifs aux éventuelles attaques de passeurs à la fois au-dessus et au-dessous du sol.

Les agents se moquent un peu d'eux-mêmes avec des T-shirts qui ont un dessin d'un rat armé et une phrase latine, également liée au Vietnam, qui signifie "Ça ne vaut pas la peine d'un rat--".

Q : Pourquoi avez-vous décidé d'écrire à leur sujet ?

R : Les tunnels transfrontaliers font assez souvent la une des journaux. Plus de 180 d'entre eux, certains pour le trafic de drogue et d'autres pour le trafic de personnes, ont été documentés le long de la frontière sud-ouest des États-Unis avec le Mexique depuis 1990.

Ils sont devenus romancés dans l'esprit du public en partie à cause de leur lien avec des chefs de cartel mexicains notoires comme Joaquin "El Chapo" Guzman, qui a utilisé des tunnels à la fois pour déplacer de la drogue et pour s'évader de prison.

Mais peu d'attention a été accordée à l'équipe de cinq membres des Tunnel Rats, qui aident à trouver les passages, puis entrent pour les rechercher, les cartographier et les "réparer".

Q : Les corriger ?

R : La bureaucratie parle de couler du béton dans les tunnels pour qu'ils ne puissent plus être utilisés.

Q : Vous êtes entré dans l'un des tunnels pendant votre reportage. Comment était-ce?

R : Sombre, humide et un peu troublant.

Une autre partie de l'image publique de ces tunnels est qu'ils sont des merveilles d'ingénierie. Le mot "sophistiqué" est souvent utilisé. Un type impliqué dans leur construction au Mexique était même connu sous le nom de The Engineer.

Mais Lance LeNoir, le chef de l'équipe du tunnel, rejette une grande partie de cela comme une hyperbole. Personne ne suit les règles minières ou les normes OSHA ici, souligne-t-il.

Ainsi, même si le tunnel dans lequel nous sommes entrés est considéré comme solide et sûr, il s'agit toujours de quelque chose de creusé principalement à la main, par des personnes qui savaient ou non ce qu'elles faisaient.

Les casques et les harnais de sécurité étaient obligatoires. Personne ne s'est plaint.

Q : Qu'arrivera-t-il probablement aux rats des tunnels si le mur frontalier promis depuis longtemps par le président Trump est construit ?

R : Ce n'est pas clair. Les prototypes de murs récemment construits à Otay Mesa sont testés pour leur efficacité dans l'arrêt des tunnels. Mais les murs précédents n'ont pas été très dissuasifs. Otay Mesa est l'une des zones les plus fréquentées pour les tunnels, et il n'y a pas qu'une barrière frontalière mais deux. Et ils creusent encore. Il semble qu'il n'y ait pas de limite à la capacité d'improvisation des passeurs."








Source: https://www.mcall.com/sd-me-tunnel-backstory-20171121-story.html

Bon choix, l'UMP-45.
Merci du partage!